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Une soirée ordinaire [Ouvert]

Publié : 23 novembre 2014, 00:35
par Thanis
Une taverne tout ce qu’il y avait de plus ordinaire, au cœur d’Urpis ; Avec ses tablées de joueurs compulsifs venus s’enrichir d’un or qu’ils perdraient pour la plupart ; Avec son brouhaha incessant fait de conversations plus ou moins avinées, plus ou moins enflammées, de cris, de chants, de rires et parfois de quelques insultes ; Avec ses serveuses sur le décolleté desquelles lorgnaient quelques yeux appréciateurs, et dont les mains pourtant occupées à tenir plateaux et choppes s’évertuaient malgré tout à repousser celles un peu trop familières qui voulaient caresser leur anatomie ; Avec ses volutes de fumées qui planaient sur la pièce, échappées des pipes et autres calumets qui étincelaient dans la relative obscurité du lieu, et qui enveloppaient les clients de leur odeur cendrée, s’accrochant à leurs habits pour plus tard leur offrir la réminiscence olfactive de leur soirée passée. Somme toute, une soirée classique dans un débit de boisson quelconque de la ville.

Le seul élément un peu moins anodin était la fine silhouette installée au bar, entre quelques piliers de comptoir plus massifs. Penchée au dessus du verre qu’elle tenait dans sa main délicate, elle se laissa porter quelques instants par les bribes de conversations qui parvenaient jusqu’à elle. Puis sans y prêter plus attention, elle porta son verre à ses lèvres et le finit d’un trait.
Elle lèva alors un doigt impérieux à l’adresse de l’homme qui se tenait de l’autre côté du comptoir et l’enjoignit de le lui re-remplir. Seule une petite lueur au fond de ses yeux émeraudes révélait qu’elle n’en était plus à la première recharge.

- Z’êtes sûre que c’est raisonnable ?
se permit cependant l’homme avec quelque hésitation.

La femme le dévisagea quelques secondes avec un petit sourire avant de re-pointer son verre du doigt.

- Ne vous inquiétez pas. Je suis une grande fille. Je ne crains pas quelques verres.


- C’n’est pas pour vous qu’je crains quoi qu’ce soit,
précisa-t-il en la resservant néanmoins avec réticence. C’est plutôt pour mes aut’clients. Faudrait pas qu’vous ayez l’alcool bagarreur.

- Tant que vos autres clients savent garder leurs distances, le rassura-t-elle, il n’y a pas de raison. N’est-ce pas messieurs ?

Ce disant, elle se tourna vers les hommes près d’elle, leur offrant un large sourire dévoilant ses crocs, et un regard emplit d’une menace non voilée. Les apostrophés ne firent que bougonner un acquiescement en s’écartant un peu plus d’elle.

- Vous voyez ?
poursuivit Thanis pour le tavernier. Vous n’avez rien à craindre pour votre établissement. Pas de ma part, en tout cas.

- N’empêche que j’maintiens qu’vous seriez mieux ailleurs qu’ici. C’pas un endroit pour une dame.

- Enfin, s’offusqua faussement la purifiée, pourquoi donc un tel lieu ne serait-il le privilège que de la gente masculine ? N’ai-je pas moi aussi le droit de venir m’aviner en public et tripoter la chair tendre de votre personnel ? ironisa-t-elle en vidant sa coupe et en la retendant à l’homme pour qu’il la remplisse de nouveau. Et puis c’est de votre faute si vous servez ce merveilleux cocktail auquel je ne peux résister.

Devant la réticence de l’homme à la servir de nouveau, elle se pencha vers lui dans un sourire charmeur.

- Allons, mieux vaut pour vous m’abreuver de ce liquide, plutôt que je n’aille trouver un autre réservoir aux cous de vos clients, vous ne croyez pas ?

Prenant la boutade au sérieux, l’homme versa de nouveau du liquide pourpre dans le verre, et posa la bouteille à côté avant de s’empresser d’aller s’occuper d’autres clients plus loin au comptoir.

Satisfaite de son effet, la vampire s’empara du verre et de la bouteille et s’installa face à la salle, observant d’un œil distrait le reste de la clientèle.

Re: Une soirée ordinaire [Ouvert]

Publié : 23 novembre 2014, 01:17
par Agendorf
Face à la cheminée une masse affalée dans une chaise buvait une boisson standard dans les tavernes, vous savez cette boisson parfois doré ou aussi ambré, parcouru de centaine de bulles et chapeautée par un nuage de mousse, une bière oui. Personne, lui non plus d'ailleurs, ne savait le nombre de choppe remplie et vidée de son contenus afin d'arroser un gosier désertique et son regard indiquait par contre qu'il en avait bu une bonne quantité. Levant une dernière fois le coude il vida à nouveau sa choppe et regarda le feu crépiter au travers :

*Ouhhh jolis ça*

Après un moment indéfinissable, une pensée lui traversa l'esprit. Baissant son bras il se leva et partis en direction du bar. Ce soir pas d'armure ou d'arme, simplement une chemise, un gilet de cuir et une grande cape pourpre, car les capes c'est cool. Ce soir c'était la fête et le temps de se changer les idées, pas de se mettre sur la tronche avec les autres clients, enfin normalement. Arrivant finalement au bar, après avoir visité trois table plus ou moins garnie, pris appuis pour repartir sur 3 poteaux de la taverne et rebondis sur 5 autres clients il héla le tavernier :

"OOH !!! LA MIME ENKOR UN RAT !"

Devant l'absence de réaction du maître saouleur, il tenta la même approche "OOHHHHH !!!! Toi là, fauk'tu m'écourte. J'AI SOUAFFE, ALORS DESSOUAFFE MOI."
Durant leur apprentissage les tavernier avait un cours spéciale pour ignorer volontairement les personne n'ayant plus assez de sang dans leur alcool, le risque c'était que la dites personne s'énerve et casse ce qu'il lui passait sous la main. Pour éviter ce désagrément il s'approcha du paladin, qui tapait sa choppe contre le bar, dans le seul but de faire du bruit et d'attirer l'attention, lui pris sans aucun effort la choppe et lui pos aun verre remplis de boisson étrange et transparente :

"Tient c'est la maison qui régale à volonté."

Prenant le verre, il sourit et lui tapant l'épaule : "MERCHI, TOA T'ES KEKIN DE BIEN ET T'ES MON COUPIN !"
Devant le signe du tavernier de parler moins fort et de faire moins de bruit, le paladin acquiesça de la tête tout un plaçant son doigt devant la bouche et à moitié dans son nez, tout en émettant un "FFFSFSSFS" de sifflement entre ses lèvres et alors que la taverne commençait à tourner autour de lui, il décida de s'asseoir sur ce tabouret qui lui tendais les bras (si tant es qu'un tabouret puisse en avoir). Buvant la première gorgée il grimaça, de l'eau, alors qu'il allait rappeler le tavernier pour lui signaler une erreur de livraison, un nouvel éclaire jaillis dans sa tête et il compris le message, il lui fallait diluer l'alcool qu'il avait dans le sang. Le voila à boire péniblement son modeste verre d'eau.

Re: Une soirée ordinaire [Ouvert]

Publié : 27 novembre 2014, 01:51
par Borric
L'homme cagoulé se tortillais sur sa chaise. Ses mains, fermement ligotés, arrivaient à peine à créer un jeu dans le cordage, un espace qu'il s'empressait d'agrandir avant que ses geoliers ne reviennent. Après tout, le placard à balai voyait autant de prisonniers kidnapés que les chambres voisines voyaient de couples débauchés.

Borric s'en voulut. Elle était jolie, elle était en détresse, et quand elle lui demanda son aide pour sauver son petit ami prisonnier du fameux placard, il ne s'attendait pas à recevoir un coup de poelon sur le crâne. Revenu à ses sens, cette inconnue, ou peut-être qu'il oubliais juste son nom, lui avait fait comprendre qu'elle était folle en tentant de rationaliser le fait que l'assomer pour ensuite le torturer et en faire un esclave sexuel était une preuve d'amour. Jamais, au grand JAMAIS, Borric n'avait-il entretenu ce genre de relation... intentionellement.


"Il y est ici, mon amour!" Dit la voix féminine. "Y est tout prêt à s'que tu lui fasse des mamours!"

Le sang du barde se glaça. Cette femme ne travaillait pas pour elle même mais pour un être vil et fourbe, l'ennemi le plus dangereux - ou énnervant - qu'il lui fût jamais donné de rencontrer. On pourrait l'appeler l'arch-ennemi de Borric, le dominatrix de la thédéssie ou, comme il se fait le plus souvent appeler, monsieur Boum-Boum. C'était un homme donc la décadence ne connaissait aucune limite. C'était un homme qui violait ses victimes physiquement, puis mentalement. Il les brisaient, il les asservissaient, et il avait un fétiche pour un certains barde pas trop à l'aise avec ses coutumes. Monsieur Boum-Boum, comprenez-le, perverssissait les âmes comme passe-temps et s'en était fait une belle cour. Fils de riche marchand mort trop jeune, il adulait l'exploration du vice chez les gens. Et Borric était supposé être sa prochaine victime depuis si longtemps que s'en était devenu une obsession.

La porte s'ouvrit sur un grand homme aux cheveux semi-placés, semi-mêlés. Un parfum étrange emplit la pièce. Et à l'horreur du barde, Monsieur Boum-Boum avait amené ses sbires: Plusieurs hommes et femmes brisés qui l'adulaient, ajoutant au culte de personalité qu'il cultivait. Et sa tenue de cuir. Et un fouet. Il avait amené un fouet.


"Ah ben Tabarnack!" jura le barde. Devant l'air confus de ses adversaires, il haussa les épaules. "J'sais pas, j'ai inventé."

Ceci dit, il se propulsa hors de la chambre, renversant plusieurs sbires au passage. Des mains l'aggripèrent et il fût presqu'écrasé sous le nombre mais son gigotement incessant lui donna l'ouverture nécessaires pour se jeter dans l'escalier. Déboulant jusqu'à l'étage de la taverne, il se jeta par dessus le comptoir du tavernier et se cacha du mieux qu'il put. Puis, il passa la main par dessus et tapota avant de trouver un verre appartenant à une damoiselle qui demandait un remplissage constant.

Il leva sa tête tout juste par dessus le niveau du bar, telle une grenouille sortant sa tête de l'eau, et vit que le verre appartenait à une belle purifiée à la longue chevelure de feu. Autour, les sbires de monsieur Boum-Boum cherchaient le barde de la manière la plus suspecte possible.


"Oh, dame Thanis!" s'écria-t-il. "Quel bon plaisir! J'vous emprunte ça!"

Et il prit le verre de la purifiée, le vida puis grimaça.

"Ça goute le sang!"

Puis il vola le verre d'un vieux paladin à l'air misérable et refit la même chose.

"Bwerk! De l'eau? Comment t'a fait pour te saouler sur de l'eau? "

Re: Une soirée ordinaire [Ouvert]

Publié : 29 novembre 2014, 00:15
par Agendorf
Alors que des bruits provenais du 1er étage, Agendorf se demandait bien pourquoi il était saoul comme un elfe, il n'avait pas forcé plus que cela sur la bière, en tout cas à ce qu'il s'en rappelait. Se tournant vers le tavernier il lui hurla de sa chaise :

"HEEE L'AMI !!! *burpe* Z'EN ETAIT A KONBIEN DCHOPPE AVANT TA TRAHISON ?"

Puis regardant un moment le doigt pointé il compris que le tavernier lui désignait quelque chose. Tournant la tête il croisa le regard de quelque quidam se bouchant soit les oreilles, soit le nez suivant leur distance et vit dans un coin un tonneau vide couché sur le coté.

En fait il avait un peu plus abusé que ce qu'il ne croyait. Prenant son verre il porta un toast au tavernier : "MERCI L'AMI. A LA TIENNE !!!" Et le fini cul sec. D'un doigt tournoyant en l'air il fit comprendre qu'il se prendrais bien une deuxième rasade d'eau, c'était moins mauvais que dans ses souvenirs. Dépité le tavernier lui apporta, plus qu'un verre, une carafe pleine d'eau fraiche et après lui avoir remplis son verre, la posa sur la table. Tapant dans le dos du tavernier pour le remercier, le paladin vit quelque étrange personnages passer de la manière la moins naturelle possible entre les tables, alors qu'un de ces inconnus le dévisageait il lui lança : "QUOI ? T'AS ZOAMAIS VU UN HOMME, UN VRAI !!!"

Suite à sa réplique qu'il prenait pour réussie, il voulu reprendre son verre, mais sa main se ferma sur... rien. Scrutant la table de sa chaise il n'y voyait plus de trace de verre (sauf celle laissé par l'eau renversé). Tombant quasiment de sa chaise il s'effondra sur la table pour inspecter les moindres recoins. Rien juste la carafe mais plus de verre, à ce moment une petite voix lui parla, comme si la table était en train de lui parler "Bwerk! De l'eau? Comment t'a fait pour te saouler sur de l'eau? ".

C'est vrai ca, comment il avait fait pour se saouler avec de l'eau ? Se redressant et prenant un posture la plus digne, et stable, possible il s'adressa à la table, d'un ton proche d'un diplomate philosophique :

"Sache, petite table, que l'eau c'est la vie. La vie c'est beau, pas toujours je te le concède, mais la plupart du temps si et c'est pour cela que c'est important de la vivre, comme elle vient. Mais dans les moment grave, on peut penser à ne plus vivre, mais ce serait oublier les bons moments que l'on a eu, regarde toi par exemple. En ce moment tu te dis que ta vie n'est pas superbe, tu es sale, tachée, souillée, griffée, dans un endroit sombre et puant le vomi, et tu n'a pas tord de le penser. Mais.." Levant le doigt au ciel d'un geste assez rapide, ce qui le fit balancer quelque peu en arrière "Pense à ta vie d'avant, un superbe arbre, dans quel forêt ? Du nord, du Sud, en montagne ? Tout ces paysages que tu embellissait par ta présence, c'est un peu de cette air frais que tu ramène ici et regarde.." Il fit le tour de la salle, la main tendue à plat "Tout tes compagnons sont là, à vous tous vous former la forêt de la taverne, à vos yeux vous n'êtes peut être pas aussi bien qu'avant, mais vous êtes ensemble et c'est cela le plus important. Et dis toi toujours qu'il y a moins bien placé que vous, regarde prend l'exemple de cette chaise." Se baissant il souleva pathétiquement la chaise où il était assis "Regarde là elle, et ce n'est rien de personnel avec toi joli chaise, tout aussi sale que toi, trainée au sol, jetée lors de bagarre, utilisé comme bois de cheminée par les poivrots et le pire, elle reçoit toute la journée des fesses suante, sale et pétante. Alors dit toi bien, que tout n'est pas perdu soit fière de ton sort."

Ayant fini son discours, il vit que tout le monde le regardait étrangement. Posant la chaise qu'il tenait toujours à hauteur de son visage, il se rassit dessus et joignant ses mains face à son visage il poursuivit :
"Et maintenant, s'il te plait petite table, tu peux me rendre mon verre, j'ai soif."

Re: Une soirée ordinaire [Ouvert]

Publié : 29 novembre 2014, 09:39
par Thanis
L'observation des différents protagonistes présents dans la salle s'avéra somme toute plutôt décevante. Chacun discutait avec plus ou moins d'entrain avec ses voisins de tablée, mais rien de bien distrayant ne paraissait vouloir amener un peu de piquant à cette morne soirée.
Un quidam un peu plus imbibé que la moyenne apporta une touche passagère d'animation, et Thanis suivit sa progression chancelante vers le bar avec un regain d'intérêt. D'autant que le visage de l'homme ne lui paraissait pas complètement étranger.
L'homme se contenta de commander un autre verre, et malgré l'eau qui lui fut servi, il se montra tout ce qu'il y avait de plus civilisé. Du moins à l'échelle d'un homme saoul.

Déçue, elle reporta son attention vers son propre verre, posé sur le bar, lorsqu'elle eut la surprise d'apercevoir une tête connue émerger de derrière le comptoir.

"Oh, dame Thanis! Quel bon plaisir! J'vous emprunte ça!"

Elle n'eut pas le temps de saisir son verre que Borric le faisait à sa place, pour le reposer dans l'instant avec un air de dégoût.

"Il y a pire que le sang pour gâcher une bonne soirée, lui fit-elle avec amusement en le voyant vider le verre d'eau de l'humain.

Elle allait le questionner sur l'étrange position qu'il adoptait, accroupi derrière le comptoir, quand elle fut interrompue par une leçon de vie de son voisin à l'attention du mobilier.
Celui-là finalement pouvait se montrer amusant.

Son regard fut alors attiré par quelques personnages derrière l'homme en question, qui furetaient avec une frénésie non dissimulée à travers les tables de l'établissement. Le rapport avec la position étrange du barde ne fut pas long à lui venir, mais elle n'eut pas le temps d'interroger le rebelle qu'une femme à l'aspect quelque peu débraillée l'interpela d'une voix criarde.

" Pardonnez-moi, m'dame. Vous devez être l'une des personnes les moins bourrées d'ici . P't'être alors que vous pourrez mieux m'renseigner qu'ceux là, fit-elle en pointant vaguement du pouce la salle derrière elle. Voilà. Je recherche mon ami. En fait, mon amant, pour tout vous dire. On avait rendez-vous ici mais il semblerait qu'mon mari m'ait suivi. L'a débarqué dans la chambre, et mon deuxième gars a fui. Mais mon régulier est maint'nant r'parti, et je n'arrive plus à remettre la main sur mon beau. Maintenant qu'l'danger est parti, vous voyez..."

La purifiée voyait surtout que la femme s'empêtrait dans une affabulation rocambolesque peu plausible, là où la simple mention qu'elle recherchait quelqu'un aurait suffit à une étrangère comme elle. En réponse, elle leva les yeux au ciel sans s'en cacher et se retourna vers le bar pour remplir de nouveau son verre vidé. Mais la femme ne l'entendait pas ainsi.

" Oh ! M'avez entendu ? lui fit-elle en lui agrippant le bras pour la forcer à lui reporter attention.

Un geste qui, s'il avait agacé la vampire à jeun, l'horripila à cet instant.
Reposant son verre avec un calme de surface mais une froideur palpable, elle se saisit du poignet de la femme et approcha son visage de celui de sa vis-à-vis, où commençaient à poindre quelques marques d'inquiétude.

"Je ne crois pas vous avoir invitée à poser la main sur moi," lui susurra-t-elle en usant délibérément d'une intonation menaçante. "A moins que ce ne fut pour me proposer votre bras", ajouta-t-elle en se reculant légèrement et en amenant le poignet de la femme à ses lèvres entrouvertes, bien consciente de l'approche de deux gaillards qui devait accompagner la femme.

"Olà, on se calme", firent à l'unisson le tavernier et l'un des deux sauveurs qui s'emparait de la main libre de la purifiée dans le but de la tirer loin de sa compagne.

Le regard glacial de Thanis glissa du visage de l'homme à son poignet emprisonné, et un léger sourire détendit ses lèvres.

"Vous vous proposez à sa place ? Un plus grand réservoir... Pourquoi pas..."

Se disant, elle se débarrassa de la femme en la projetant vers le comptoir en même temps qu'elle s'avançait vers l'homme. Le problème fut qu'elle ne mesura pas la différence de force entre elle et l'humaine, et que cette dernière se retrouva à moitié affalée sur le bar, la respiration sans doute coupée mais le regard plongeant vers l'envers du décor où la proie qu'ils chassaient avait trouvé refuge.

"Oups, lâcha Thanis d'un air mi-contrit mi-amusé en réalisant sa faute au moment où la femme laissait échapper un "Oh", autant de douleur que de surprise.

Re: Une soirée ordinaire [Ouvert]

Publié : 02 décembre 2014, 19:07
par Agendorf
Attendant que la table lui rende son verre, Agendorf ne fit pas très attention à ce qui se passait autour de lui, il ne lâchait pas la table des yeux, comme si elle allait partir en courant par la porte (après tout elle avait 4 pieds non ?). Le seul moment qui le fit tourner son regard fut quand la carafe tomba au sol à cause d'une altercation entre une humaine et apparemment une vampire, purifiée sinon le sang aurait déjà coulé :

"POUVEZ PAS FAIRE ATTENTION NON ?" Hurla l'homme à qui prendrait cette remarque comme personnel. Puis se tournant à nouveau vers la table il lui dit "Bouge pas je reviens." Avant de se pencher ramasser la carafe et se diriger vers le comptoir.

Une femme visiblement ivre était couchée sur le comptoir le souffle coupé et dévisageant l'homme accroupi de l'autre coté qui semblait lui aussi figé dans le temps. Regardant la scène quelque seconde il poussa la femme pour se mettre à sa place et ainsi être dans le champs de vision de l'homme :

"Bonjour mon brave, vous devez être l'assistant du tavernier ? J'ai plus d'eau et votre patron m'en avait promis à foison. Vous pourriez me faire le plein ? Ah et avec un verre, on m'a volé mon précédent. Vous vous rendez compte ? Des voleurs de verre d'eau, soit votre bière est de piètre qualité, soit une nouvelle mode est en train de naître. Songez à vendre des sorte de petites outres d'eau transportable pour les long voyage. Vous feriez fortune."

Puis s'accoudant il attendis, en songeant que ses derniers propos étaient plus sensé que ceux de ces dernières heures. L'eau c'est magique.