Après le calme... la tempête ! [ouvert]

Région comprenant entre autre Urpis et Ertuën, région centrale où se retrouve les habitant de toute l'île.
Avatar de l’utilisateur
Lazare
Messages : 423
Inscription : 21 mai 2014, 22:16

Après le calme... la tempête ! [ouvert]

Message par Lazare »

Après le calme... la tempête !

Ce jour-ci, sur les Terres Divines, le temps tourna à l'orage. Pourtant les agriculteurs du coin n'avaient rien prédit de tel. Le vent montaient de plus en plus en puissance, agitant les arbres comme de vulgaires roseaux. Les nuages noirs arrivaient, menaçants, tous prêt à faire tomber leur cargaison d'eau sur les pauvres âmes qui se promenaient tranquillement et notamment sur une âme en particulier et qui ne se douterait pas un instant que sa journée n'allait pas finir de le surprendre.

La scène se passe dans les bois proche du village d'Urpis, un humain s'élançait au galop, assit sur le devant de sa carriole, flagellant à l'aide de ses rennes, son petit cheval. Les gouttes de pluie ruisselaient sur les vêtement d'été qu'il portait, une grimace s'affichait sur son visage. Le cheval quant à lui, montrait de la peur, ces bêtes n'étaient pas friands de ce genre de temps et surtout des temps orageux


- Sacreubleu ! rien n'va pus ! Même le temps s'barre en vrille...

A peine sa phrase était finie, qu'une série de coup de tonnerre se fit entendre. Son cheval fit un écart qui manqua de faire chavirer la carriole. Le conducteur s'arrêta et tenta de calmer l'animal, malgré la pluie qui tombait à grosse gouttes, il remarqua le filet de bave s'échappait de sa gueule.Le conducteur fronça les sourcils, il connaissait bien sa bête et la voir dans cet état ,même sous cet orage, ne signifiait rien de bon. La seconde qui suivit affirma son doute : un éclair zébra le ciel puis un grand bruit assourdissant. Le conducteur mit ses mains sur ses oreilles, il se tenait tant bien que mal, le coup de tonnerre frappa juste à coté, dans une clairière avoisinante. Il voyait trouble et tanguait. Il apercevait tout de même son cheval devenu hystérique qui allait et venait entre les barre de traction de la carriole.


- Allez, mon beau... allez... c'est rien... tu...

le conducteur regardait l'impact de l'éclair qui était visible depuis la route et fronça une fois de plus les sourcils. Quelque chose attira son attention dans le fameux cratère.

- Bouge surtout pas d'la... j'ai cru voir un truc...

Il lacha les rennes de son cheval sans quitter le cratère des yeux. La pluie continuait à tomber de façon constante, elle ruisselait abondement le long de ses cheveux crasseux et de ses habits. Il approcha lentement du cratère avant de s'écrier :

- Nom d'un... par Iridius... qu'est c'que c'est qu'ça ?

Un jeune homme nu était étendu dans le fond du cratère, recroquevillé sur lui même. Il avait l'air inconscient malgré la pluie qui lui tombait dessus, il avait le teint très pâle et les cheveux blanc. L'homme attrapa un morceau de bois qui trainait non loin et tapa doucement le corps du jeune homme mais rien ne se passa. Il retenta une seconde fois et un éclair apparut dans le ciel, en même temps que le corps du jeune se mit à bouger. Le conducteur sursauta de peur, le jeune homme était vivant et il semblait greloter. L'homme déglutit puis après un petit moment d'absence, décida d'aller chercher une couverture ou quoi que ce soit pour recouvrir le jeune homme.

A quelque pas, seulement de sa carriole, le conducteur s’arrêta net et regarda en direction des fourrés avoisinant. Quelque chose bougea, une bête sauvage ou des voleurs... le jeune homme était peut être une ruse et il venait de se faire avoir. trois hommes sortirent des fourrées armés de couteaux et de dagues, ils encerclèrent le conducteur en ricanant.


- alors, on vient jeter ses cadavres dans les bois... pas très joli tout ça...hum, allez on dira rien si tu nous donnes tout ce que tu as !!


Le conducteur n'eut pas le temps de répondre ou de se préparer à se défendre car son interlocuteur se rua vers lui afin de lui assener un coup à la tête. Le bandit s'arrêta net à quelque centimètres, il se tordit de douleur puis de la vapeur s'échappa des vêtement du malfrat quand la pluie lui tombait dessus, ce dernier criait encore plus de douleur et une violente flamme l'enveloppa et le consuma instantanément sur place. les deux autres bandits et le conducteur restèrent bouche bée puis, par réflexes se tournèrent vers de petits bruits de halètement. Ils découvrirent le jeune homme au chevaux blancs qui se tenait difficilement debout, un bras tendu devant lui, l'autre pendant le long de son corps. Une aura dorée l'enveloppait et une source lumineuse dorée, elle aussi, sur la paume de la main de son bras tendu.

Les deux autres bandits hurlèrent au massacre contre le jeune homme et se ruèrent vers lui. Ce dernier, par réflexe, se protégea le visage de ses deux bras afin d'encaisser l'impact mais rien ne se passa. L'air se rafraichit d'un seul coup, il écarta ses bras et découvrit avec stupeur que les bandits étaient entièrement enseveli sous la glace. Le jeune homme regarda ses mains encore tremblante, l'aura le recouvrant s'atténuait fortement puis il s'évanouit.

Il se réveilla en sursaut, réveiller par les ballotements de la carriole et aperçut le conducteur de dos qui fut alerter par son réveil. Le temps était clair, pas de vent, quelques nuages blancs se baladaient tranquillement dans le ciel. le conducteur le pria de se calmer, ce qu'il fit instinctivement, il lui demanda aussi, s'il était un suceur de sang humain et comment il s'appelait. le jeune homme lui répondit :


- Je ne sais pas de quoi tu parles, mais je ne suis pas un suceur de sang, pourquoi ?

l'homme lui répondit qu'il avait remarqué la dentition du jeune homme et que c'était les mêmes canines que ceux que l'on appelle vampire par ici. Ce dernier ne semblait pas choqué mais intrigué.


- Ah et je m'appelle Lazare, et je n'ai pas d'autres souvenirs.


Le conducteur le questionna sur ces fameuses marque sur ses paumes : un tatouage représentant une balance et un oeil au niveau de son pivot. Lazare lui répondit qu'il ne savait pas non plus. L'homme le déposa devant la cité du nom d'Urpis et lui indiqua le marché et peut être trouver de quoi l'aider.

Lazare salua le conducteur qui s'éloignait au loin et s'engouffra dans le village, habillé de guenilles, en direction du marché, en quête de réponses...
Image
Avatar de l’utilisateur
Lazare
Messages : 423
Inscription : 21 mai 2014, 22:16

Re: Après le calme... la tempête ! [ouvert]

Message par Lazare »

Lazare pénétra la cité d'Urpis. Elle semblait animée tout les jours et à toutes heures. Les personnes de toute races allaient et venaient dans les rues, braillant, courant à tout va. Personne n'avait remarqué le jeune vampire, habillé en guenilles, cherchant désespérément quelqu'un pour lui venir en aide. Il trouva un groupe de gardes qui parlaient entre eux et une scène cocasse s'offrit à Lazare : juste à coté d'eux, un homme se faisait braquer par un petit malfrat avec de grande oreilles.

- Pas très utile ces gardes...


bref, ce n'était pas son affaire pour l'instant puis se dirigea vers les gardes. Il les interpella deux fois, rien. Il toucha l'épaule d'un des gardes qui se retourna à peine et lâcha :


- dégage, tu nous pollue... mauviette...


Et se retourna vers ses camarades en rigolant. Lazare resta immobile un moment, ses cheveux cachant le partie haute de sa tête. Il serra les dents, laissant dépasser ses deux canines. Un autre garde remarqua le jeune homme et posa sa main sur son collègue.

- euh, Hanz, je crois que le gamin est pas content.

le garde rigola. Soudain l'air se mit a tourbillonner, les gardes dégainèrent et tous se retournèrent. Lazare faisait, à présent, une tête et demi de plus que les gardes, des rune dorée sur tout le corps, les muscles saillant, ses guenilles étaient à deux doigts de se déchirer. Il approcha sa tête à quelques centimètres du garde qui tremblaient, Lazare pouvait lire la peur dans son regard.

- C'est qui la mauviette ! d'une forte voix caverneuse

le garde déglutit. Le corps du jeune homme revint à la normal en quelques secondes. Lazare cligna des yeux et regarda ses mains et notamment ses tatouages sur ses paumes, il ne comprit pas ce qu'il s'était passé mais repris de suite ses esprits.

- Dis moi !


le garde fit un pas en arrière.


- Je souhaite savoir si une personne pourra répondre à mes questions sur ce qu'il vient de se passer...


Le garde, Hanz, désigna le marché de sa main tremblotante et lui répondit d'une voix toute fluette, qu'il y avait un marchand à l'intérieur qui pourra l'aider. Lazare le remercia et lui fit un clin d’œil avant de disparaitre dans la foule et de rentrer dans la zone du marché. Il n'eut pas le peine de chercher longtemps l'homme en question. C'était le seul endroit, ou il n'y avait personne devant l'étale. Celle ci regorgeait de parchemin en tout genre et de fioles diverses. il s'avança tranquillement devant l'étalage.

- Bonjour, je...

- Ah bien le bonjour à vous ! vous cherchez quelque chose ? un parchemin ? des potions ? j'ai tout ce qu'il vous faut ! alors ?

L'homme était bizarre, l’œil brillant de folie, une dégaine de bouffon mal habillé et une énorme moustache. Lazare ne savait pas s'il devait continuer avec et homme ou se débrouiller par ses propres moyens. Il tenta tout de même.

- Voila... euh... je ne sais pas ce qu'il m'arrive et je viens vers vous pour que vous m'aider... voila, je fais des trucs que je ne contrôle pas...

Le vendeur regardait fixement le jeune vampire et posa sa main sur sa bouche caressant machinalement sa moustache.


- V'la un garçon plus fou que moi, on dirait
, pensa-t-il.

- bien mon garçon et quel genre de truc ?

Lazare expliqua qu'il manifestait de temps a autres, un petit contrôle sur les éléments. Le vendeur sourit et donner l'impression qu'il voulait sautiller sur place.


- Mais vois-tu jeune homme, tu as devant LA solution à ton problème...
Il posa deux doigt sur ses yeux et fit mine de se concentrer, ma puissance me permet de déceler en toi, une capacité très particulière que peu de personnes possèdent !

Il ôta ses doigt et pointa Lazare.

- tu es un magicien et pour contrôler ton pouvoir, il faut apprendre des sorts... et ça tombe bien, j'ai tout ce qu'il te faut.

Le vendeur s'agitait devant un Lazare pensif, magicien ? lui ! Il avait hâte de pouvoir contrôler son don et pourvoir affronter l’extérieur. Le vampire regardait joyeusement le vendeur trifouillant ses colonnes de parchemins pour trouver les sorts pour débutants. Il en dénicha deux et les tendit à Lazare puis tendit son autre main.

- Ça fera 80 stells, mon garçon !


- euh, 80 quoi ?


Le visage du vendeur se figea et fut blasé puis murmura.


- Comme par hasard, je tombe sur un mage fauché...


puis un éclair de génie traversa la pauvre cervelle du vendeur et il fixa Lazare de ses yeux fous !

- Approche petit, tu vois ces fioles la bas ? je connais un moyen pour toi de gagner de l'argent...
Image
Avatar de l’utilisateur
Lazare
Messages : 423
Inscription : 21 mai 2014, 22:16

Re: Après le calme... la tempête ! [ouvert]

Message par Lazare »

Le vendeur gesticulait et hurlait dans tout les sens, la dernière régurgitation de Lazare venait juste d'atteindre le pile de parchemin qui se trouvait sur son étale.

- Dégage d'ici !!! tu viens de pourrir tout ces parchemins !! je fais comment moi !!!

Il balança les deux parchemins de sorts au visage blafard de Lazare.

- Allez ouste ! et que je ne revois plus !!

Le vendeur leva la tête et regarda ses voisins d'étale qui pouffaient de rire tellement la situation était cocasse. Lazare la main encore devant sa bouche avançait en titubant vers la sortie du marché, sur les quelques mètres encore à parcourir, son visage était encore passer du bleu, au violet et finissant par le vert. C'était la première et dernière fois qu'il irait chez un marchant de ce genre pour avaler des potions horribles et lui faisant faire des choses qu'il regretterai. Il fit quelques pas vers une ruelle proche, avant de s'y avancer, il s'appuya sur un des coins menant à la ruelle puis rangea ses deux parchemins dans son pantalon et tomba de fatigue aussitôt. Il se réveilla en sursaut ! le soleil commençait à descendre dans le ciel, il avait dormit bien trop longtemps.


- Les parchemins !


Il fouilla et trouva de suite, les deux parchemins, la chance était avec lui, malgré les voleurs et tueurs rodant dans le coin, il n'avait été la cible de personne. Il souffla et se détendit. Au bout de quelques minutes, une énorme sensation de faim l'envahit : depuis quand je n'ai pas manger ? depuis son réveil dans le bois ce matin, il ne se rappelait pas avoir manger de la journée. Il décida d'apprendre ses sorts avant d'aller chercher quelque chose à se mettre sous la dent. il déplia le parchemin puis l’examina puis rien...

- Comment on apprend un sort ?

Il regarda autour de lui, certains volets commencèrent à se fermer et les rues se vidaient petit à petit laissant place à des personnes de plus en plus malveillante. Il ne pouvait pas perdre son temps à chercher une personne pour le conseiller et encore moins retourner voir l'autre fou ! Il fronça sourcils tout en regardant le parchemin. Une ombre se dessina derrière lui, la faible lueur du jour dévoilant un sourire sadique et une petite lame argentée, cette dernière avançait doucement derrière Lazare qui continuait à essayer de déchiffrer le parchemin.


- Ah ! CA y est, je crois ! c'est tonashss....


le voleur, inexpérimenté surement, fit un léger bruit qui fit tourner Lazare sur lui même, toujours en lisant le parchemin et qui prit peur en voyant le voyou abattre sa lame dans la précipitation.


- ALU ! hurla lazare.

Un grand cercle runé apparut et un énorme rocher, d'au moins un mètre de diamètre, en sortit venant écraser le vandale contre le mur du fond de la ruelle. Lazare n'eut pas de scrupule à déguerpir, pour ne pas se faire prendre par la police locale et dans un pur hasard, se dirigea vers la taverne. Il y entra faisant mine d'être un habitué dont la journée avait été basique. Il demanda à manger avec les stells qui était tombés de la bourse du voleur au moment de l'impact. C'est au moment ou le tavernier le servit, qu'un sensation désagréable apparut, pourquoi n'était il pas satisfait de la nourriture que l'on venait de lui servir ? une légère sensation de migraine arriva, suivit de quelques crampes et certains muscles se crispaient. il entendit de nouveaux bruit, comme plusieurs roulements de tambour permanent, des souffles, des émotions qu'il pouvait ressentir, puis son regard changea, il pouvait voir certains point rougir sur tout les corps présent dans la pièce, comme il était inciter à viser ces lieux du corps en particulier. Il secoua la tête et Il regarda son assiette puis la dévora en un instant avant de quitter la taverne sans même boire son verre de carise offert avec le repas.

Lazare ne tarda pas à vomir tout ce qu'il avait avalé, dans la rue même de la taverne, rien n'avait été digéré. Il pensa que la nourriture de cette taverne était pourrie et se décida d'aller chasser pour se sustenter. Cette fameuse sensation ne le quitta pas, il pouvait à présent voir ces fameux points rouges à travers les murs, il ressentait tout à 50 mètre à la ronde. il sortit de la cité, en ferment les yeux et en se mettant les mains sur ses oreilles afin de ne plus regarder ses points qu il l'attirait et ses bruits qui l'ennuyait. Une fois éloigné de la cité d'Urpis, les bruits et les points s'étaient calmé, il y avait toujours un bruit de fond mais Lazare le supportait. Il regardait ses mains qui tremblait et cette faim qui le tiraillait. il n'en pouvait plus.

Il s'avança vers la foret et instinctivement, il suivit un point rouge et ce petit son de tam tam qui frappait au ralenti. Tel un chasseur, ou plutôt un prédateur, il avançait prudemment vers sa cible, comme s'il l'avait fait depuis toujours. Le jeune vampire cligna des yeux et aperçut dans la nuit, un petit bewok qui semblait perdu, loin de sa famille. Le visage de Lazare était de marbre et en un éclair, un gerbe de glace vint frapper le pauvre animal qui le figea sur place sans le tuer. Il s'approcha de la bête, le son du tambour s’accélérer a mesure de son avancée et un point rouge commencé à se tarir. Lazare sortit le couteau qu'il avait voilé à la taverne et poignarda la bête qui s’arrêta de gesticuler. Lazare suivait le maigre filet de sang qui coulait au coté du bewok comme captivé par cette substance puis se ressaisit et découpa un morceau de chair qu'il fit flamber grâce à sa magie.

A peine le morceau de viande fut avaler que ce dernier alla rejoindre le cadavre de la bestiole. Lazare ne comprenait pas, pourquoi ne pouvait-il pas se nourrir comme les autres. Tant de questions, sans réponses et il n'avait pas encore rencontré de personnes fiables pour les lui donner. Le jeune vampire voulu tout de même retourner dans la cité, en cherchant bien, il pourrait trouver la bonne personne. Il s'affala de tout son long à quelques mètres de la forêt, il tendit la main, vers la les gardes aux portes de la ville et les interpella mais sa voix était trop faible. sa vue se brouilla et commença à s'évanouir quand une ombre lui fit tourner la tête.


- Hé bien ! on a perdu son chemin ?

Un grand homme encapuchonné se tenait à se coté de lui, l'observant. il dégageait une aura forte et puissante, une certaine tranquillité et une sérénité s'y mélanger aussi. Lazare le regardait d'un air blasé et fatigué, montrant naturellement ses deux canines du à la faim. L'homme se pencha et lui servit à boire, l'effet fut instantané, il ne savait pas ce qu'il lui avait donné mais il pouvait sentir le fluide remplir son corps et lui donner une énergie nouvelle.

- Tu dois être tout juste transformé pour que tu puisse te retrouver dans un état pareil... tu as de la chance que je sois passer par la... loué soit les avatars !

Lazare se releva comme doté à nouveau de ses forces d'au début de la journée. il n'en revenait pas.

- Je.. je vous suit très reconnaissant de ce que vous avez fait... pour une fois qu'une potion marche... ah ! et je m'appelle Lazare, enchanté !

il tendit la main vers le grand homme qui hésita un moment avant de tendre sa main. La poigne était très puissante et ferme et à deux doigt de démembrer Lazare. L'homme l'invita à la rejoindre et de faire route ensemble ce que Lazare accepta aussitôt, louper une occasion comme celle ci d'être accompagné par une personne qui l'a vraiment aider, n'était pas envisageable.

La route fut longue tout autant que le choc fut brutal : en effet, l'homme lui apprit qu'il était un vampire et qu'il devait se nourrir de sang frais pour survivre, la nourriture commune était donc à proscrire, puisqu'elle était un poison pour la race comme Lazare. L'homme lui racontait aussi, qu'il existait une cité dans les montagnes, ou vivait des vampires qui ne succombaient pas à leur soif de sang, que chaque jour, il travaillaient sur leur maitrise de soi. Lazare était très attentif et écoutait attentivement l'homme qui racontait dans les grosses lignes l'organisation de ces vampires, leur guide qui était la pour veiller sur les autres, une sorte de patriarche ou matriarche, leur crédo, leur croyances, sur l'architecture de la cité, les histoires avec les damnés, ces vampires sauvages.

Lazare accumulé ce savoir mais avait encore du mal a assimilé ce qu'il allait devenir son quotidien : le sang pour vivre ! Il arrivèrent enfin au pied de l'escalier qui menait à Lurhilis, la cité des purifiés. Lazare et l'Homme entamèrent leur ascension quand ce dernier se retourna vers le jeune vampire et ôta sa capuche , l'homme avait le crâne chauve, des yeux d'un bleu océan, un visage dur, comme sculpté dans la roche.


- Je suis désolé, j'ai manqué de politesse, je ne me suis pas présenté... Je me nomme Lolth, guide des purifiés. Puis se retourna pour continuer son ascension.

Lazare resta bouche bée devant cette annonce, il venait d'être sauvé et amener par le guide purifié en personne... Il lui fallu un certain avant de pouvoir se déplacer, ce n'était seulement quand Lolth s'était retourné pour l'inviter à le suivre que Lazare bougea vers sa future destinée. Il monta les marches avec la conviction qu'il allait faire de grande chose avec son nouveau peuple.
Image
Répondre