Sous un arbre j'ouvre les yeux, un fort soleil m'aveugle. Je les referme et me retourne prestement pour me réveiller plus tranquillement, quand mon cerveau se met à fonctionner et tire la sonnette d'alarme, Karoll !
Je me lève en vitesse, rassemble mes affaires, m'équipe et part en direction de la plaine rocailleuse. Là quelques cadavre de bewok fumant parsème la plaine, à mon opposé Karoll et Magnus sont en train de discuter tout en étudiant la plaine verdoyante.
Je part en vitesse dans leur direction, en ponctuant chaque pas d'un "merd*, merd*,..." La cape claque dans le vent, la pipe à la bouche, mon équipement de camping que j'ai fourré dans mon sac à dos et qui dépasse tout en faisant un bruit démesuré, je dégaine ma faucille prêt à en découdre.
Je passe à côté d'eux, sans même chercher à attirer leur attention, à mon tour de faire voir mes capacités. Je débouche sur la plaine verdoyante, sans réellement connaître le dangers s'opposant à moi, heureusement il n'y a que là que quelque bewoks. Je me rue vers le plus proche et commence à l'attaquer, la faucille fuse dans tout les sens, touche parfois, le bewok semble ne même pas avoir le temps de réagir. Je ressent l'excitation du combat, la sorte de toute puissance provenant du plus profond des entrailles, je me sens invincible. Mais cela fait longtemps que je n'ai plus participé à un combat et l'essoufflement arrive vite, je m'arrête et m'apprête à regarder le cadavre de ma proie.
Face à moi deux yeux globuleux me dévisageant et se demandant ce que je suis en train de faire. Alors oui, le bewok à bien quelques entailles sur ses flancs, mais elles sont tellement superficiel qu'il ne semble même pas les avoir remarqué. Je me recule au niveau de Karoll et Magnus, en anticipant la contre attaque du bewok qui va bien finir par remarquer que quelqu'un l'a attaqué.