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Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartillage

Publié : 02 juillet 2019, 09:25
par Kartillage
Malniss du 25ème de Junact de l'an XV

Gniiii

En ce jour béni d'Hécate je me ssssuis décidé à ouvrir un journal de bord. Sorte de manuel de sssurvie et de pérégrinations. Laisssser la trace de mes errances à travers les contrées tant de fois arpentées. Quand je dis trace... je m'entends! Promis! Je ne ferai rien de honteux aux arbres et aux lapins.

Donc je suis revenu... Il y a quelques jours. Extrait de la gangue poussiéreuse du caveau familial où je tenais compagnie à Môman depuis une décennie. C'est la nostalgie qui m'a fait sortir de mon trou et laisser enfin en paix le cadavre desséché de mère. En ramassant ma vieille fidèle toge ainsi que quelques colifichets chers à mon coeur... Ah ces bas résilles! Tant de fois portés et exhibés que la ficelle en est usée!... Je m'égare. Donc c'est en cherchant ma chère collection de sous-vêtements que la scribouillarde de RougeGorge m'enviait tant à l'époque, que je suis tombé sur ce vieux coffre dans les affaires de Môman (qui sait! Peut-être aurais-je pu trouver quelque culotte que j'aurai pu récupérer en souvenir?).

A partir de là je vais faire court car sinon mes doigts crochus et vieillis par les âges ne tiendront pas la distance. l'inactivité m'a rouillé et ils ont perdu leur faculté trépidante à farfouiller les recoins les plus ssssombres. Gnnniii

J'y ai trouvé un vieux papier un peu moisi par les émanations putride du caveau. Il s'agissait d'un acte officiel d'Urpis attestant... mon origine Namida! J'avais été adopté par Môman et je venais de la contrée honnie des bouffeurs de cresson!

Le choc!
Les tremblements!
Sueurs froides.
Puis chaudes.
Malaise vagal, touçatouça...
Vomissements et diarrhées incontrôlées!
Enfin bref le choc.

Quand je revins à mes esprits la chose était plus claire.
Pas comme mes sous vêtements.

Bien des choses s'expliquaient! Mon incroyable raffinement, ma beauté intrinsèque indéniable, l'amour érectile permanent de mon prochain... Oui j'étais donc un elfe de souche, coureur des bois et amis des écureuils. Un foutu oreilles-pointues! Bien que les miennes ne le fussent point. Môman voulant cacher mes origines honteuses dans la cité princière de Valoundra, me les avait-elle taillées en rond pour le ne pas attirer l'oeil mauvais des hécatéens.

Et c'est donc ainsi, choqué, la merdocu, et barbouillé de telles révélations que je quittais le caveau non sans avoir embrassé Môman (désolé pour ta mâchoire inférieure j'ai pas fait exprès Môman... Je te l'ai posée sur les genoux.)

Le monde était désert. Le grand cataclysme avait fait son oeuvre. Mais ça et là les traces de quelques aventuriers attestaient de la survivance de certains! Ce jet d'urine fraîche sur cet arbre non loin d'Urpis ne pouvait mentir! Le vieil Agendorf était encore de ce monde! Cette saveur de vieille asperge était bien la sienne. J'espérais secrètement retrouvé Crynus mon"ami" ou bien "Lolth à la chevelure flamboyante"...

Je fus bien accueilli dans Urpis la cité millénaire et grouillante. Une aventurière bien tétonnée se voulant marchande, une certaine Carole compris-je, m'accueillit sobrement avant de me glisser une bourse dans la main. Je me récriais aussitôt n'être point si vénal mais bien ouvert à toute proposition (y compris avec du cuir ou des menottes) sans qu'il soit nécessaire pour cela de payer!
Je me trompais. Elle me donnais généreusement quelques stells pour m'offrir pitance. Une lesbienne sans doute.

Sur ce je pouvais faire laver ma toge et repartir par les chemins. En effet j'avais décidé de rejoindre la cité de Ghâl Drasyl afin de me familiariser avec ces origines improbables qui m'avaient subrepticement échues. Heureusement que j'avais été élevé dans les faveurs d'Hécate quand même!

Re: Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartilla

Publié : 02 juillet 2019, 09:26
par Kartillage
Malniss du 2nd de Juiloct de l'an XV


Par Hécate! Qu'est-ce qu'il a fait chaud! J'ai mouillé mais pas de plaisir cette fois!

Je suis bien arrivé à Ghâl Drasyl. Malgré la chaleur. Et encore, heureusement que le chemin depuis Urpis est bien boisé.
Par contre je n'ai pas croisé âme qui vive.
Y compris à Ghâl Drasyl!
Personne.
Pas un rat. Enfin pas un écureuil ! Par Hécate j'ai du mal décidément à adopter le mode de pensées primaire de mes origines!

Donc la cité est désertée de ses habitants. Serais-je le dernier survivant de mon (nouveau) peuple?

Dans le doute je me suis autoconsacré roi des namidas en revêtant les plus beaux atours de feu dame Seleine. Comme je fus bel en ces instants de gloire, folâtrant dans les robes diaphanes de la défunte reine. Je pus même, oh destinée improbable, chier dans les cabinets en tec de Xénos le disparu!

Finalement je me lassai des profanations faciles et quittai la cité, laissant devant la grande Porte Dorée les pantoufles en satin de Shaolan l'ancien.

C'est ainsi que je quittais Ghâl Drasyl, couronné roi à l'unanimité par le peuple namida (ah ah ah!), n'emportant comme seul souvenir une des culottes roses à pompons de Celeste. Promis je reviendrai!

Ah oui! J'ai aussi tué un bewok. ça me manquait, les tripes s’échappant de ses flancs ouverts et se vidant de leurs gaz fétides pendant que l'oeil humide et souffrant de la bête agonisante cherchait l'indulgence dans mon regard rieur.

C'était chouette!

A très vite les amis.

Re: Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartilla

Publié : 02 juillet 2019, 11:46
par Kartillage
Malniss du 2nd de Juiloct de l'an XV

Changement de programme!

Je ne rentre finalement pas à Urpis. J'ai décidé de trainer mes royales loques chez les cousins. Direction le village des schtroumpfs! Si c'est comme ici et qu'il n'y a personne la route ne devrait pas être trop compliquée pour mes vieux os.

Chiller à Cheel... A l'époque l'ambiance sado-maso de la cité arboricole était sympathique mais les matriarches de cuir vêtues avait un poil trop tendance à l'homicide sans discussssions. Les étrangers, namidamnés qui plus est, n'étaient jamais les bienvenus. Ou bien en colis épars. Je verrai bien si la nouvelle matriarche est plus avenante. Et même si ça se trouve elle ebone!

Gniiihiii

En attendant je me suis engagé dans le passage sous le fleuve Elmasa. C'est obscure, chaud et humide...

J'aime.

Re: Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartilla

Publié : 04 juillet 2019, 10:39
par Kartillage
Jelniss du 4ème de Juiloct de l'an XV

Quelques jours ont passé depuis la pénétration du boyau humide et chaud sous le fleuve Elmasa. Profitant du confort des lieux je m’y attardai dans l’espoir de surprendre un éventuel voyageur imprudent… Mais ma patience ne fut pas récompensée. Personne ! Ainsi après quelques aller et venues dans le tunnel moite, je suis sorti par l’orifice Est donnant sur les bois touffus d’Emeraude.

De là j’ai obliqué vers le Sud sous la canopée ombragée bienfaisante de la forêt en trainant ma vieille carcasse tordue.
Rien à signaler.
Pas âme qui vive.
Même pas un bewok à éviscérer.
Total déception !
Gniiii
Hécate allait bien finir par s’énerver ! L’absence d’être à titiller devait lui peser. En plus en tant que neonamida il me fallait éviter de trop m’en prendre à la faune et la flore des bois.
D’ailleurs ce dilemme me titilla l’esprit un bon moment ! Comment allais-je pouvoir combiner mon rôle de prédicateur hécatéen et ma nouvelle nature elfique ?
Après m’en être gratté le cuir ridé et gris du crâne je ne pu donner réponse à ces questionnements. Ils en soulevaient d’ailleurs bien d’autres !
Les cheveux par exemple ! Je ne me souviens pas avoir eu de cheveux depuis ma tendre enfance. Le crâne blafard et difforme, de rares poils roux ornant quelques verrues. Alors que les elfes sont réputés pour la profusion et la propreté des leurs coiffures alambiquées. Pourquoi cette anomalie ?
Ou bien encore la nourriture ! L’appétit carnassier et le goût prononcé pour le sang, hérités de l’éducation prodiguée par Môman ne pouvaient être remis en question ! La salade et les aubergines me dégoûtaient… et concombres, courgettes et autres carottes, selon mon expérience, n’étaient pas comestibles puisque considérés comme jouets. Et on ne mange pas les jouets par Hécate ! Gniiii ! Ou alors pour fourrer du namida mais là aussi on ne le mange pas !
Hek ! ça yest j’ai encore oublié ! Faut pas que je dise des choses comme ça maintenant que je suis le saint élu du peuple vert !
C’est dur parfois !
Quel violent tiraillement ! Pourquoi donc étais-je la victime de cette vilaine blague des dieux ? N’avais-je pas été un serviteur plus que dévoué à Hécate ?

Remarque il y avait bien une solution pensais-je attristé par cette fracture apparemment irrémédiable… Je suis roi… J’ai le pouvoir… Si je convertissais de force le peuple namida au culte d’Hécate et ses délices lubriques ma conscience ne me rappellerai plus à l’ordre !
C’était une idée excellente !
Mais bon pour le moment j’étais seul namida donc ce n’était pas d’actualité.
Enfin si !
EN TANT QUE SOUVERAIN NAMIDA JE DECRETE LE CULTE D’HECATE CULTE OFFICIEL DE GHAL DRASYL ! MEURTRES, VIOLS, TORTURE SONT DESORMAIS OBLIGATOIRE ! ET FINI LES LEGUMES ! HECATE LES DECONSEILLE : ILS NUISENT A NOTRE SANTE !
Et hop ! Problème réglé ! Prochain humain que je croise dans les bois je le suce en toute bonne conscience ! Gniiiihiii
Le sang me manquait trop.

C’est pendant le vote unanime de ces réformes royales namidiennes qu’un bruit dans les fourrés attira soudain mon attention.
Un couinement excité s’échappait de derrière un buisson.
De mes doigts crochus et difformes j’écartais quelques branches et m’adonnai ainsi à une séance de voyeurisme.

Je fus déçu. Point de drow forniquant ou de nain s’adonnant à l’onanisme…. Gniiii

Un écureuil des marais violait tranquillement le cadavre d’une colombe.

Un éclair traversa ma cervelle en gelée. C’était un signe d’Hécate ! J’étais sur le bon chemin ! La déesse tant chérie et redoutée approuvait cette idée de réforme de la religion namida !

Le rongeur à la peau nue et ridée dut m’entendre car il cessa son activité ludique et trotta vers moi les yeux rouges et le vît à l’air.

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Je me relevai de derrière le buisson pensant le faire fuir mais à ma surprise il n’en fut rien. La bête me suivrait.
La présence d’un familier de cet acabit n’était pas pour me déplaire, et vu qu’il semblait résolu à cheminer à mes côtés je réfléchis à lui trouver un nom.

Seleinos ou Xeneine en hommage à la précédente royauté namida ? Delpiero ? Cela collait bien au rongeur nu et ridé malfaisant… Mais finalement j’optais pour Zboob ! C’était l’écureuil de compagnie de Spinou, héros des livres de mon enfance dans les égouts de Valoundra.

Et c’est ainsi que moi et mon Zboob continuâmes tranquillement notre route vers Cheel.

A bientôt chers lecteurs.

Re: Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartilla

Publié : 05 juillet 2019, 14:50
par Kartillage
Velniss du 5ème de Juiloct de l'an XV

Nous sommes arrivés sans encombres dans l’antique cité drow. Là j’ai voulu placé les stells qu’il me restait de la douce Karoll. L’infâme Arsène Lutin, guichetier sympathique, m’a refusé ce privilège arguant que je n’avais pas encore de compte chez lui et que pour en ouvrir un il me fallait aller à la succursale d’Ertuën ou bien dans la banque de populaire de Ghâl Drasyl. Sans cela je pouvais me le mettre ou vous pensez bande de pervers.
Mais j’en venais de Ghâl Drasyl par la semence corrosive d’Hécate ! Je n’allais pas revenir sur mes pas quand même !
Furieux et non sans avoir déféquer sur le paillasson de la banque en partant je décidais donc d’aller à Ertüen, ça me changerait les idées tiens !

Cependant la canicule s’installant de nouveau et la chaleur moite collant la toge à ma peau délicate, je décidais d’aller me tremper et profiter de la fraîcheur de la rivière à la station dalicéros de l’embouchure de la rivière noire.

Voyant mon Zboob folâtrer joyeusement dans les eaux sombres je décidais de m’accorder en ces lieux paradisiaques quelque jours de repos bien mérité. J’en profitais pour écrire une carte postale à Karoll la rugueuse.

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Confiant cette lettre au conducteur de daliceros en partance, j’allais vite tremper mes pieds dans l’eau rafraîchissante.

A bientôt journal !

Re: Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartilla

Publié : 02 septembre 2019, 15:50
par Kartillage
Luniss du 2nd de Septanoct de l'an XV
Grand Monastère – Pic de Lurhilis

Cher journal,
Voilà des mois que je ne me suis pas confié à toi. En fait depuis le début de cet été torride j’ai trainé mes frusques lentement, accablé de chaleur et par la solitude des lieux.
Dans ce semi-ermitage errant j’ai traversé d’Ouest en Est le pays, passant des vertes contrées du centre vers les montagnes à l’ouest, terres des courts sur pattes. J’avais hâte de faire leur connaissance ! Plus c’est petit plus c’est mignon disait le regretté Tharok au sujet de son peuple…
Sur place point d’abyssaux ! Nul bas-du-cul se nettoyant le derche en courant dans les hautes herbes comme le voulait la légende ! Seulement l’écho de mes grognements répercuté sur les parois rocheuses des montagnes noires.
Déçu je décidai d’obliquer vers le Sud et rejoindre par des chemins détournés le territoire des purifiés.
Autrefois ennemis héréditaires de mon ancien peuple, à la fois honnis pour leur nature béate et bienheureuse de moines simplets reclus et sodomites mais aussi admirés (par moi, pas par les damnés) pour leur obstination aveugle, voire débile, de la vie monacale… D’ailleurs savez-vous pourquoi le moine Lolth a-t-il opté pour la tonsure satinée ? Et bien c’est pour qu’on lui caresse la peau douce du crâne pendant qu’il… Non ! C’est pas bien Kartillage… Faut pas que je pense à ce genre de chose quand je suis tout seul dans la nature… ça me chauffe le sang et je risque de m’en prendre au premier croisé sur mon chemin… Moine égaré, paladin endormi ou bien lapin frétillant dans un fourré… Je me connais ! Ma nature damnée et lubrique reprend parfois le dessus.
…Ou le dessous.
…Ou le derrière !
GNIIIIIIIII
Mais arrête Kartillage ! Arrête ! Tu te fais du mal par la moustache anale de Delpierro !
Gniiiiiii… Delpiero…. GNIIIIIIII
Hek !
Gniiiiii de soulagement
Et donc revenons à nos bewoks… J’ai donc rejoins le territoire purifié par les marais ne croisant au passage qu’une goule que j’évitais soigneusement. Je passai devant le temple de Kitara, me promettant d’y pénétrer au retour, puis entamai les chutes de Lhane, espérant bien croiser un tonsuré à qui faire la bise afin de régler définitivement cette poussée soudaine d’hormones. Mais là aussi personne !
Le monastère était désert.
J’ai fureté un peu, mais affreusement déçu de ne pouvoir tailler le bout de gras j’ai laissé quelques messages avenants sur les murs avant d’uriner sur la statue de San Ghis… On ne se refait pas ! Un purifié reste un purifié ! Et en bon adorateur d’Hécate je ne pouvais pas partir sans souiller un peu les lieux !
Sur ces entrefaits ammoniaqués je redescendis les chutes de Lhane en direction du temple de Kitara à la recherche désespérée de quelque rencontre ou aventure…. Gniiiii… Oh oui des aventures !

A bientôt cher journal !

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Re: Carnet de bord - les errances trifouiilantes de Kartilla

Publié : 03 septembre 2019, 14:55
par Kartillage
Malniss du 3ème de Septanoct de l'an XV

Me suis bien amusé à Lurhilis ! Même s’il n’y avait personne… En redescendant les chutes de Lhane, avant de reprendre notre route hors des terres eunuques purifiées, moi et mon tendre Zboob, nous avons décidé de pénétrer Kitara, enfin le temple…

En bas de la cataphracte grondante, sous les embruns et la brume permanente générés par les forces de l’eau en furie, les pierres grises du temple jaillissaient au-dessus des eaux bouillonnantes et vaporeuses telles la proue fantomatique et menaçante d’un navire antique à l’abandon.

Wah ! Qu’Hécate m’empale sur un menhir ! J’me suis déchiré l’cul sur cette description ! ça tue sa mère !

Donc je disais, depuis la rive aux herbes humides et glissantes, je sautais mon petit Zboob à la main sur les pierres plates servant de chemin jusqu’à l’îlot où trônait le temple. Une fois la porte passée une douce lumière diffusée par quelques vitraux baignait le hall d’entrée. Le fracas de la cascade n’était plus qu’un murmure apaisant. Assis sur le dallage perlé de gouttes un vieillard à la barbe grise et la bure brune attendait assis en tailleur.

-Bonjour monsieur le concierge ! Susurrai-je un sourire aux lèvres.
-…
Le vieux me jeta un regard en biais sans un mot puis refixa le sol devant lui.

-Ah ! Il ne parle peut-être pas la langue, pensai-je à haute voix. Përshëndetje zotëri portier! Tentais-je en namida, bien que le chevelu du menton ne fasse visiblement pas parti du peuple poilophobe.

Toujours pas de réponse. Ni même un regard cette fois.

Il commençait à me chauffer l’ancêtre... Mais, gardant mon calme légendaire et cet art ciselé de la diplomatie, j’ajoutais:

-Bon ben puisque c’est comme ça je vais aller chier sur l’autel de Kitara!

Puis de mon pas claudiquant je gagnai l’escalier menant au sous-sol bien décidé à tartiner les reliques purifiées de mon royal déféquat. Et contrairement aux namidas, bien que je sois leur roi incontesté et éternel, je ne fais pas caca de la poussière mais bien des trucs pas très ragoûtant à faire fuir un cyclope.

...

Cher journal. Finalement je me suis bien conduis. En bon émissaire du peuple namida je n’ai point souillé ces lieux saints. La majesté et la solennité pieuse des lieux ainsi que les mécanismes de défense du temple (lvl 110 les gardiens bordel!) ont eu raison de mes velléités. Sans demander mon reste je suis remonté et ai gagné l’extérieur non sans coller un coup de bâton sur le crâne chauve du vieux concierge albanais. Une fois dehors, au lieu de me pisser dessus, j’ai pissé dans l’eau.

Je reprends la route. Ce territoire purifié est bien trop barbant pour moi et mon frétillant Zboob.

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