La désillusion dans le travail

Région comprenant entre autre Urpis et Ertuën, région centrale où se retrouve les habitant de toute l'île.
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Erynfael
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La désillusion dans le travail

Message par Erynfael »

Précédemment : Les prémices de l'ambiton

Fael hausse les épaules et se remet définitivement en route. Son voyage se passe sans encombre. Elle croise bien, au loin, quelques individus d'autres races, mais elle les évite, ou essaie. Aucun ne semble faire attention à elle. Cela la vexe un peu, mais elle se sait trop faible pour se battre correctement quoiqu'elle puisse se défendre. Elle préfère ainsi se faire discrète. Elle montrera au monde tôt ou tard qui elle est réellement.

Elle aperçoit aussi des bewoks, paissant paisiblement l'herbe grasse des plaines fertiles, offrant une viande de choix. Ils ne sont pas farouches envers les humanoïdes apparemment, peut-être sont-ils le fruit d'un élevage. Dans le doute, la jeune drow, soucieuse de ne pas se faire remarquer, pour le moment, décide de les laisser en paix. Elle a quelques provisions dans ses sacs et de toute manière elle n'a pas emmené de serviteurs pour lui dépecer et cuire sa viande.

A l'est, elle aperçoit, derrière un léger dénivelé, un ville qui semble aussi paisible que les bewoks qu'elle a croisé. Elle se promet d'y faire un tour une fois sa tâche accomplie. La fumée sortant des cheminées, le calme environnant, tout dans cette région invite à une paix éternelle. Cela lui semble propice pour faire des rencontres et s'attacher des bonnes personnes afin d'accomplir son but.

Cela fait plusieurs jours qu'elle voyage ainsi, elle est fatiguée mais la détermination passe au-delà de la lassitude. Il lui faut visiter ce temple dans un premier temps. Ensuite, elle a de toute façon besoin des 100 stells pour avoir effectué ce voyage, même si elle trouve cela peu cher payé au final. Elle arrive enfin en vue de sa destination, soulagée. Elle a grand besoin de repos et espère que le commanditaire le lui accordera.

Lorsqu'elle arrive devant les deux bâtisses, elle écarquille les yeux. Difficile de croire à autant de majesté juste sur une façade. Au nord ce situe le tribunal, lieu impressionnant où s'est joué l'avenir des peuples de la Tédéhessie. A l'ouest trône le temple, bâtiment magnifique dont la présence semble être une simple évidence, une nécessité. Fael, malgré ses ambitions, ne peut s'empêcher de se sentir petite. Elle sait pertinemment qu'elle est loin de pouvoir réaliser son rêve mais elle sait aussi qu'un jour, ce lieu sera le sien.

A la porte, elle hésite un instant. Les dieux doivent savoir les ambitions qu'elle nourrit, et si en ce lieu où leur pouvoir est consacré il la punissait ? La jeune drow sentait sa faiblesse perlait sur son front en ces gouttes de sueur si mortelle. Elle se maudit de sa fragilité de corps et d'esprit et se dit qu'elle devait arrêter de craindre ainsi la fureur de dieux partis depuis si longtemps.

Elle pénétra dans le temple, fière. Elle se dirigea vers le vieillard sans pouvoir détacher ses yeux de l'immense fresque représentant les quatre divinités. Bientôt, les mortels devront en peindre une cinquième. Souriante et rassurée par cette vision si splendide, elle adresse la parole au vieil homme.

"Bonjour. On m'a demandé de vous apporter cela de Cheel. C'est bien pour vous ?"

Elle avait failli s'adresser à lui comme elle l'aurait fait à un drow mais elle s'était retenue juste à temps. Il n'aurait peut-être pas compris qu'elle était une matrone et de plus, il dégageait une telle aura de puissance, qu'elle avait préféré ne pas faire de vague. La discrétion est l'alliée des ambitieux lui avait-on appris.

"Ah oui effectivement, ce parchemin m'intéresse grandement.
- Mon employeur m'a parlé d'un salaire, dit-elle méfiante malgré tout.
- Mais certainement, 100 stells ont été convenu pour le messager c'est bien cela.

Elle est tentée de mentir mais cela l'aurait desservie.

"Oui, effectivement", finit-elle par répondre.

Comme elle allait s'en aller, voulant arriver à la ville qu'elle avait croisé sur la route le plus tôt possible, le vieillard s''adresse encore à elle :

"Excusez-moi, j'aurais besoin de vos services à nouveau. Vous voyez, ce temple est un refuge pour les voyageurs épuisés et blessés. Certains d'entre eux ont besoin que je leur administre ainsi un médicament mais je n'ai plus de quoi les faire et je commence à me faire vieux. Pensez-vous pouvoir me ramener quelques carises ?"

Fael le regarde, intriguée. Elle réfléchit quelques secondes à la demande. La voyant hésiter, il ajoute :

"Contre ce service, vous serez payée 200 stells."

La drow juge que c'était honnête même si elle se sent salie d'accepter une tâche d'esclave. Elle grimace une approbation et sortit du temple. Le vieillard lui avait indiqué la source la plus proche de ces baies. Elle s'y dirige sans traîner. Elle n'a aucune idée de ce à quoi elles ressemblent alors qu'elle en avait déjà peut-être mangée. Il lui en avait fait une courte description en lui assurant qu'elle ne pourrait pas les manquer.

Effectivement, elle arrive assez rapidement sur place et s'attelle à la tâche, s'accordant cependant un repos d'une journée, n'ayant finalement pas eu le temps de se reposer au temple. La vie à la sauvage lui plaît assez, elle se sentait s'endurcir au fur et à mesure mais elle était tout de même agacée des basse besogne qu'elle faisait, même pour des stells. Elle se dit qu'il lui fallait trouver une activité plus gratifiante, ou au moins en rapport avec son ambition première.

Elle s'endort sur ces pensées sans grande difficulté, d'autant que l'endroit, protégé de la vue d'éventuels ennemis, est des plus calmes et paisibles. Le matin, un bewok vient flairer son visage, curieux de voir ce qu'est cette créature allongée ainsi sur son territoire. Amical, la bête s'éloigne, laissant la jeune drow se réveille au première lueur de la journée. Revigorée d'une nuit de sommeil des plus agréables, elle se remet en quête des fameuses baies de carises dont le vieillard a besoin. Elle en récolte quelques unes puis se dirige de nouveau vers le temple.

Quand il la voit revenir, le vieil homme sourit de bienveillance à la jeune elfe qui lui tend les fruits de son labeur.

"Merci bien, voici votre récompense. Que les dieux vous protègent."

Elle le salue sans un mot et repart de nouveau, cette fois-ci vers la ville. Elle sait qu'il ne lui faudra qu'une journée, tout au plus pour accomplir son trajet. Là encore, le voyage se fait sans encombre, comme si la contrée était protégée d'un halo divin, la laissant hors de tout conflit. Pourtant, elle voit au loin un paladin à l'armure resplendissante et à la musculature puisssante, nul doute à ses yeux qu'en un coup d'épée il aurait tôt fait de l'envoyer dire bonjour au Passeur. Mais non, il passe à côté d'elle, sans même la regarder. Il faut bien avouer que son coeur s'était emballé de peur, et elle en a honte. C'est la première fois qu'elle croisait un guerrier puissant, les drows étant plus frèles généralement.

Elle arrive enfin au porte de la ville. Déjà, à quelques centaines de mètres de l'entrée, elle entendait l'animation vivante d'un marché. Alors, lorsqu'elle pénétre à l'intérieur de la place centrale, elle se sent totalement perdue. Les gens se bousculent les uns et les autres, les marchands crient pour vendre leurs produits. Fael, habituée au calme de sa tour, se sent défaillir quelque peu à la vue de temps de monde. Elle s'approche alors du stand du forgeron qui semble pester.

"Par tous les dieux, satané meule. Et vous là, la drow, vous auriez pas de la silice sur vous ? J'n'ai besoin, j'vous l'achète. Sinon allez donc m'en chercher, j'peux plus travailler là, voyez ! Allez allez, au boulot."

Fael fronce les sourcils. Comment ce nain peut-il s'adresser à elle de cette manière. Elle n'est pas à son service. La voyant ainsi se fâcher et se rappelant que les elfes sont fortement susceptible, le forgeron fait tintinabuller une bourse bien pleine. La jeune drow soupire, dépitée. Elle a vraiment besoin d'argent, sa famille ne possédant que quelques esclaves et une modeste demeure mais aucune richesse.

C'est en pestant qu'elle se dirige vers le nord de la ville, là où le forgeron lui a conseillé de se rendre pour trouver ce dont il avait besoin. Elle croise alors un nain d'une prestance toute différente et au moment où elle passe juste à côté, évitant de le bousculer, il s'étale à terre mort et disparaît. Elle regarde autour d'elle, cherchant à voir quel mage avait réussi ce tour de force et n'aperçoit personne. Les yeux de la drow brille d'une toute nouvelle lueur de détermination, il lui fallait devenir puissante pour accomplir ce genre de haut fait.

C'est revigorée qu'elle se met à la tâche, la silice en question est vraiment à l'entrée de la ville. Elle ne comprend pas vraiment ce qui empêchait le nain de venir le prendre lui-même plutôt que de payer quelqu'un pour le faire. D'autant que ce ne fut ni long ni réellement fatigant. Et c'est en fin d'après midi qu'elle rejoint le forgeron. L'échange se fait, la drow peut maintenant se concentrer sur son but. Elle se dirige vers le panneau d'annonce et y écrit :

"Mage mercenaire disponible. Pour toute négociation de mes services, contactez Erynfael."
Ainab
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Re: La désillusion dans le travail

Message par Ainab »

Aigan avait prit la route depuis un moment déjà, il avait obtenu par l'intermédiaire de Shyveno la position approximative d'Eryn. Elle se baladait selon ses dires dans les plaines du centre et c'est donc avec une logique somme toute basique qu'il en pris la route. Il avait fait dépêcher des éclaireurs sur la piste de sa protégée, le jeune elfe voulait être sur de ne pas passer à coté et qu'il la retrouverais en seul morceau. Il ne pris pas le risque d'allumer un feu, cela aurait inévitablement attiré des hordes de goules affamées et il n'avait pas besoin d'amenuiser ses forces plus que nécessaire... Il savait à quel point la cohabitation plus ou moins forcée avec une drow ambitieuse allait puiser sur ses ressources.

Le corbeau qu'il avait envoyé il y a de cela quelques jours lui revint sans avoir délivré son message, l'elfe noir ne put réprimer un soupir d'agacement, il sorti un nouveau papier de sa besace étanche ainsi qu'une petite fiole d'encre. Il entama la rédaction d'un nouveau message, il savait maintenant a peu prêt ou envoyer son message.
Sombrejour Dame Eryn,

La maison Vadramea, en accord avec votre famille m'envois à votre rencontre afin de vous accompagner dans votre périple. Soyons honnêtes, cette nouvelle ne va nous enchanter ni l'un, ni l'autre.

Essayons de tirer le meilleur parti de cette obligation et avançons en ce sens. Je vous rejoindrais sous peu et il serait peu utile d'essayer de me distancer ou de vous évanouir dans la nature, le réseau d'éclaireur des rebelles vous trace actuellement.

Mal à vous, Aigan Vadramea.
Après avoir apposé le cachet de sa famille sur le pli, il l'attacha à la patte du corbeau et lui jura un sort funeste si celui-ci n'arrivait pas à trouver son destinataire cette fois.

Il passa ensuite une courte nuit d'un sommeil en demi teinte car l'inattention sur ces terres aurait été la dernière erreur qu'il aurait pu faire. Au petit matin, il rassembla ses affaires et repris la route vers les plaines du centre.
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Shyveno
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Re: La désillusion dans le travail

Message par Shyveno »

Shyveno en fut étonné certes, mais enchanté également, avec un soupçon de recul pour mesurer la nouvelle : Fael de la maison d'Eryn, Ainab de la maison Vadramea. Deux membres éminents de familles resté longtemps dans les ombres, mais peut être bientôt... Rencontrer ces deux personnages serait particulièrement intéressant. Le général décida de retarder d'une ou deux heure son voyage, et de consacrer son temps à rechercher ces deux intrigants. Le purifié fou qui s'attire la haine du monde pourra attendre un peu.

Le magicien traversait les plaines des environs d'Urpis. Il trouva un parchemin magique, mais qu'il n'avait pas le temps de mettre en sureté avant les combat. Il le confia donc à une drow s'initiant à la magie, et qui en avait bien plus besoin que lui : il avait dépassé depuis longtemps les sorts de cette force grâce à l'entrainement de son mentor. Cependant, c'était une sorte d'investissement pour l'avenir. Mais les plaines, abritant évidemment des drows errants, se voyaient aussi décorées de vampires. Un damné, un genre d'immonde masse répétant des "gniiiiiii" à répétition, très étranges, et pourtant inquiétants. Il déambulait d'un pas lent mais décidé, comme si sa destination, quelle qu'elle soit, serait inéluctablement atteinte par sa personne, sans que rien ne puisse l'en empêcher, telle une tortue géante se mouvant dans l'univers dans un but unique, faisant fit des pachydermiques personnes ou créatures pouvant la capturer.

Et des purifiés ! Décidément, ces gars-là commençait à lui courir sur le champignon. Depuis quelques semaines, le général avait l'impression qu'ils lui mettais des bâtons dans les roues. Assez discrètement pour ne pas entrer en guerre ouverte - quoique - mais tout de même. Il envoya une volée de sorts, mais les vampires s'enfuirent. Non pas qu'ils eurent peur, mais ils devaient avoir des instructions vis-à-vis de la situation. Qu'importe d'eux, ils emmeneront des blessures supplémentaires.

Cependant, une dernière personne était passé ici. Ses traces : des carcasses fumantes de magie sombre et cruelle.
Fael n'était pas loin...
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Erynfael
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Re: La désillusion dans le travail

Message par Erynfael »

Fael observe un instant la situation. La petite bourgade avait l'air somme toute paisible et au final, il n'y a pas grand monde. Les passants parlent bien d'un événement assez peu banal : un fou berserk fait des siennes. La drow s'en fichait éperdument. Que les têtes brûlées se farcissent l'imbécile, elle a d'autres occupations, même si, du coup, elle ne fait pas les rencontres qu'elle espérait faire.

Il lui faut être patiente. Elle le sait parfaitement. En écoutant la discussion de deux riverains, elle apprend que des voleurs de bourse sévissent dans la région et le premier conseille au second d'aller ouvrir un compte en banque. Il suffit d'être muni de minimum 100 stells. Elle se rappelle avoir vu un panneau de banque sur le bâtiment au nord du temple d'Ertuen.

Elle laisse là Urpis et ses habitants aussi placides que des bewoks et se dirige de nouveau vers le nord. Elle passe les portes de la ville derrière lesquels se trouve l'arrêt du dalicéros. Elle y croise un monde fou aussi hétérogène que le permet ces terres neutres. Elle accroche la même annonce sur le tableau disponible que dans Urpis :

"Mage mercenaire disponible. Pour toute négociation de mes services, contactez Erynfael."

Guère pressée d'aller à la banque et plutôt désireuse de tester le nouveau parchemin fraîchement acquis à la sueur de son front, elle s'approche d'une des bêtes cornues aussi discrètement que possible. L'animal l'ignore totalement, trop occupé à brouter l'herbe grasse.

A distance respectable, Fael concentre son énergie tout en psalmodiant une formule, celle qui était écrite sur le parchemin. Elle l'avait apprise par coeur comme le nécessité l'utilisation de tel sort. Aussi insidieux que son nom l'évoque, un vent d'une rare violence percute de plein fouet le bewok surpris. Durant les premières secondes qui suivent le choc, la bête ne comprend pas vraiment ce qui se passe puis peu à peu, sa peau se met à peler et des crevasses apparaissent, laissant échapper un filet de sang.

Fael lâche un sourire satisfait. Ce premier sort n'a pas terrassé le bewok cependant, la drow sent le potentiel qu'il dégage. Il va lui permettre de se sentir plus à même de combattre les adversaires qui se dresseront sur sa route, et surtout cela prouve bien que ses années de travail ont été efficaces. Ce n'est pas le premier sorcier venu qui peut se permettre de faire autant de dégâts du premier coup. Sarisfaite, la jeune elfe noire réitère l'expérience une deuxième fois, puis une troisième. L'animal chancèle sous la douleur. Ses os ont commencé à craquer sous la virulence du vent tandis que la corrosion qu'il dégage mange rapidement les chairs qui le protège. Il n'a pas même pas eu le temps de charger son agresseur qu'il est déjà à terre agonisant.

Une lueur de sauvagerie dans le regard, Fael lance un dernier vent corrosif sur la bête mourrante. Ce dernier est tellement puissant que la bestiole manque d'exploser sous le choc. La drow se dit que c'est du gâchis de viande mais elle hausse les épaules et se retourne vers Ertuen. Bien qu'elle n'aperçoit pas le temple, elle sait qu'il est dans cette direction.

Epuisée, elle défait son paquetage et s'allonge à même le sol. Malgré la populace hétéroclite qui passe non loin de là, la drow s'endort à poing fermé après s'être assurée que le terrain masque quelque peu sa présence. Après quelques heures de repos, Fael est réveillée par le soleil. Eblouie, elle émet un grognement masquant un juron bien senti.

Se relevant, elle se rappelle rapidement son objectif et se dirige vers le temple. Quelques heures de marche lui suffise à atteindre le bâtiment. Elle pénètre dans celui trônant au nord et se dirige d'emblée vers la porte où la pancarte banque indique que c'est apparemment par là qu'elle pourra mettre son pécule en sécurité. Alors qu'elle passe un comptoir en ignorant superbement la personne assise derrière, cette dernière l'arrête :
"Gninhinhin, vous avez quelque chose pour moi ?
- Que..."
- Si si, je vois bien n'est-ce pas ?"

Le personnage est des plus étrange et intrigue la drow, curieuse de nature.

"Je peux vous demander quelque chose."

L'homme semble aspirer sa salive à chaque phrase ce qui dégoûte quelque peu l'elfe.

"Non, en fait je suis pressée, je reviendrais vous voir plus tard si vous voulez bien."

Curieuse mais toujours discrète, un homme n'est pas un bewok, le tuer n'est pas aussi facile. Elle le laisse en plan et pénètre dans la pièce où se trouve le banquier. Il lui présente les quelques modalités, elle l'écoute attentivement sans piper mot. Elle lui donne la totalité de sa richesse et se dirige vers la sortie.

Elle fait terre d'un geste impérieux et autoritaire le gardien de l'entrée et sort de la bâtisse. A cet instant précis, comme l'attendant, un corbeau atterrit à côté d'elle. Fael soupire, se demandant bien de quoi il s'agit. Sa famille a décdé de punir sa rebellion ? Il ne valait mieux pas pour eux, elle aurait tôt de retourner à Cheel et de les dépecer vivant.

Elle se saisit du parchemin et découvre le sceau qui le scelle. C'est plus sérieux qu'elle ne le craignait. Il s'agit de la maison dont sa famille est vassale. Elle s'empresse de desceller la lettre et de la lire. Quelle ne fut pas sa surprise en apprenant qu'à la demande de sa famille, les Vadramea avait détaché le fils de la matrone en protecteur de sa propre personne. Pourquoi donc ? Fael n'est pas née de la dernière pluie, cela puait le complot à plein nez. Mais en même temps, elle pourrait tirer avantage de cette situation comme le disait si bien cet Ainab.

Elle s'empare d'un papier et d'un charbon et écrit prestement une réponse.
Vendui,

Rendez-vous dans le village d'Urpis, à la taverne. On discutera tranquillement là-bas. Sois prompte, je déteste attendre.

Fael, de la maison des Eryn.
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Erynfael
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Re: La désillusion dans le travail

Message par Erynfael »

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