Concours de Poésie Libre

Région comprenant entre autre Urpis et Ertuën, région centrale où se retrouve les habitant de toute l'île.
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Lolth
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Concours de Poésie Libre

Message par Lolth »

[HRP]Le concours libre se situe le lendemain du concours à thème soyez donc cohérent dans vos rps [/HRP]

Après une nuit passée dans une bonne taverne d'Urpis tout frais payés par le donateur du concours vous vous êtes rendu à Ertuen où vous avez fait le pied de grue à l'extérieur de la banque dans le frais matinal durant un on quart d'heure.

Puis le juge venu mettre les affiches la veille pour le concours à thème reviens par le même chemin

Sans un mot il passe devant vous plongé dans ses pensées comme hier, avant de chercher une clé qui visiblement avait encore glissée au fond de sa besace.
Après l'avoir retrouvée il rentre toujours sans un mot et referme la perte derrière lui.

Vous profitez, avec vos confrères poètes comme la veille, de l’occasion pour pouvoir vous mettre à l'intérieur, à l'abri du vent frais matinal.

Voyant que cette fois il attend comme vous devant la salle vous entamez la discussion avec lui

"Mon Seigneur, vous êtes venus pour nous juger cette fois ?"

Vous voyez un expression de surprise passer un instant sur son visage avant sa réponse.

"Non aujourd'hui pas de procès, Iridius soit loué !
Pourquoi vous posez cette question vous avez commis un délit récemment ?"


Vous songez un instant aux 200 stells que vous venez de dérober dans la bourse même du juge.;
Puis vous répondez avec habitude.

"Oh non. Moi je ne parlait pas de ces jugements là mais du concours de poésie."

"Ah bah ca tombe bien!
Je doit m'y rendre pour encadrer les votes du public et les poètes pour qu'il n'y ai pas de fraudes."


"Et vous ne pourriez pas nous ouvrir la salle comme la dernière fois ?"

"Et bien cette fois comme Monsieur Notre Mécène attend déjà dans la salle il ne tient pas à être dérangé.
Je n'ai surtout pas envie de déranger quelqu'un qui me paye si bien."

Il s’arrête un instant conscient qu'il en à peut être trop dit.
Il reprend la parole mais cette fois un ton en dessous et avec un air entendu

"Enfin vous gardez ça pour vous hein... l'histoire des primes sur mon salaire ..."

Vous lui répondez avec un grand sourire, le même que l'on fait au bureaucrates incompétent et qui permet de gagner un temps fou sur les procédures.
Le sourire entendu qui veut dire: "je sait ne vous inquiétez pas on m'a déjà tout expliqué."

"Vous Savez monsieur c'est notre intérêt à tous les deux alors... c'est déjà comme si c’était fait ."
La conversation s'arrête visiblement le juge a finit par comprendre qu'il était peu être dans son intérêt de se taire.

Pour tuer le temps vous rejetez un coup d’œil au parchemin placardé qui indique le nom des participants:
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Vous en comptez sept sur le parchemin et cinq dans la salle en comptant vous même.
Deux retardataire visiblement.
C'était sans doute ceux qu'il avait vu hier soir dans les faubourgs en compagnie des dames de compagnies d'Urpis chantant a tue tête des chansons braillardes.

Tant mieux, songez vous, ça fera des places de plus pour les récompenses. [HRP] clin d'oeil à Eanil qui connait bien cette mentalité en médecine ;) [/HRP]

Vous entendez la porte se déverrouiller de l'intérieur.
Elle s'ouvre sur la même salle qu'hier mais avec cette fois Monsieur Notre Mécène, comme il aime à se faire appeler, déjà présent.
Vous apercevez l'ombre de l'un de ses gardes du corps derrière un pilier.

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Il s'avance et avec un grand sourire que vous arrivez a distinguer sous son capuchon il vous souhaite la bienvenue

"Bonjours a vous Poètes.
J'espère que vous avez tous passés une bonne nuit."


les hochement de têtes où les figures ou se lisent un mal de têtes prononcés font office de réponse à sa question qui n'en était pas une.
Il enchaine d'ailleur tout de suite dans le vif du sujet.

"Alors que nous avez vous concoctés aujourd'hui pour le concours libre ?"
:flamina: "Connaissez vous et vous connaitrez votre Ennemi" :flamina:
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Kartillage
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Kartillage »

Kartillage entra donc en clopinant dans la grande salle. Les jurés étaient toujours autant à son goût. D’un grognement baveux le damné salua l’assemblée et vint se placer directement au centre. Il n’avait pas l’intention de poireauter comme la veille pendant des heures que les autres concurrents chantassent leurs odes. Il avait donc décidé de passer le premier cette fois-ci ! La veille il avait dû s’occuper comme il pouvait au grand déplaisir de certains participants un peu prudes pendant le récital des autres poètes de fortune. Et puis il voulait faire vite aujourd’hui : Thanis et Cathari seraient présentes et il pourrait donc, après son passage en premier, leur conter fleurette ou bien les mater l’œil luisant… Le damné se perdit d’ailleurs un instant dans un rêve de cuir et de fouet avec la grande rouquine purifiée ! Un râle de nain impatient le ramena à la réalité et au fait que s’il s’était ainsi positionné il fallait maintenant qu’il balance la sauce !

Alors, se grattant la fesse droite à travers la toge, il renifla un grand coup.

Rrrrrrrrnnhh…Rrrrrrh
Mesdames et messsssssires !
Siffla-t-il. Je vais là maintenant vous réciter un poème qui j’espère vous ravirhââââ !
Gniiiiii


Il a pour thème un sssssujet… qui m’est cher comme à nombre d’entre vous, à la fois merveilleux, sensssssuel et vecteur d’émotions… gniiiii ! Même les nains morveux ci-présent ne sauraient rester de pierre devant l’universalité transcendante d’un tel thème ! Oui, mesdames et messssires, j’ai façonné une ode à… l’érotisssssme ! Héééééé….

A ce moment là-un froid parcourut l’assemblée. On ne sait pourquoi d’ailleurs ! Peut-être qu’un tel thème semblait inapproprié pour le libidineux damné ?
Quoiqu’il en soit après un nouveau raclement de gorge mollardesque le damné se lança.

Dans l'obscurité putride de notre caveau
J'entends ses soupirs doucereux
Nos corps nus séparés par ces barreaux gelés
Isolés par le fer, réunis par le reste
Je la sens, sa présence fauve
Je l'entends, ce gémissement lancinant
Je la vois sa peau laiteuse
Qui à la faveur d'un vitrail percé
s’irise du duvet soyeux de ses hanches
Si proche et pourtant impossible!


Obsédante inaccessible
Présence impalpable


La lune levée les nuits s'étirent
Et ne laissent d'elle que soupirs
et effluves entêtantes.
Alors je crie,
Je hurle,
Je pleure jusqu'à l'aube
De ne pouvoir la tenir contre moi
Seuls dans la boue l'un face à l'autre.

Il fait jour.
La porte s'ouvre.
Les geôliers entrent.

Nos corps nus frémissent à l'unisson.
L'espoir de la réunion,
De barrières piétinées,
Des corps qui se mélangent
Jusqu'aux âmes fusionnées!

Tu vois mon fils?
Murmure le plus costaud des deux
Le cochon s'ra pas bon c'te année!
Il est trop stressé!


Gniiii ! Conclut le damé satisfait de la farce en sautillant pour venir se placer juste à côté de la belle Thanis l’œil luisant et les doigts crochus frétillants.
Kartillage des marais Hécati,
unique du nom, Roi des namidas,
Souverain des chancres, vermines et asticots,
Maître des fouets et milles sévices, Nécrophile du cimetière d'Urpis,
Amant de toutes et tous, dit le lubrique.. Karti pour les intimes.. gniii!
Nixo_Corzko
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Nixo_Corzko »

Chacun prend place dans les gradins, le calme viens peu a peu, tandis que tous s'assoient.

Soudain un Damné un peu pressé se trouve au milieu de tous et commence a déclamer une poème devant l'assemblée !

Le Mécène, toujours encapuchonné mais pas encore installé se trouve quelque peu étonné, a la fois ravi et gêné de cette soudaine prestance du damné cadavérique. Il attend la fin du poème pour commencer un discours :

"Oh ! Tant d'engouement de votre part pour ce concours me met dans une joie merveillosée ! Voilà un poème bien déclamé, maître damné ! Je suis heureux de vous voir si nombreux aujourd'hui encore ! Merci a tous d'avoir répondu a mon appel et de porter la fierté de la littérature, et surtout de la poésie, a travers ces terres Divines ! Merci a tous d'avoir su libérer de l'esprit politique et guerroyeur qui semble guider les peuples pour mener a coup de plume un combat bien supérieur ! Celui de l'art, et de l'esprit ! Puissiez vous aujourd'hui nous montrer la finesse de votre langage et la voluptuosité de la créativité de votre âme !"

Tandis que vous vous interrogez sur les néologisme du langage de l'homme, il marche vers le fond de la salle ou se trouve le siège normalement dédié au juge. Il s'installe sur ainsi en hauteur et toise l'assemblée une fois de plus. Bien que vous ne voyez pas son visage, vous devinez bien aisément son enthousiasme !

"Que ce jour soit béni des Dieux ! Et que chaque candidat puisse être inspiré de la flamme des muses ! Et après ce poème inspiré et inspirant : Je déclare la concours de poésie libre ouvert a présent ! Que les prochains volontaires s'avancent nous déclamer leur vers et leurs proses !"

[HRP] Le concours est ouvert (pour de vrai de vrai cette fois), vous pouvez poster vos œuvres, vous pouvez encadrer votre poème de scènes RP comme l'a fait Kartillage, et veuillez bien mettre votre poème en valeur, afin d'éviter toute confusion. [\HRP]
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Divinio
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Localisation : Divinio ! - Heuuu Vinio ! "Tchaakk" - Tiens, ça t'apprendra à te foutre de moi !!!

Re: Concours de Poésie Libre

Message par Divinio »

Après que la vague de curieux qui avait envahi Rügenthür eut enfin été décimée par la horde naine, Divinio galopa jusqu'au Hameau du Lac. Les eaux de la grande mare avaient retrouvé leurs couleurs d'origines suite au bain de sang qui eut lieu quelques semaines plus tôt. Un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, personne ! Le nain retira vite fait son armure et ses vêtements tout tachés de sang et plongea dans le lac pour prendre un bain ce qui eut pour effet de redonner des couleurs rouge et marron à l'eau. Il lava rapidement ses frusques et son équipement de combat. Puis il se rhabilla. On avait rarement vu un nabot briller de la sorte. Mais là, c'était pour la bonne cause ! En effet le poète abyssal était tout en joie, il allait participer au premier grand concours de poésie de Tédéhessie. Il sauta dans le dalycéros du sommet des pendus en braillant sur le conducteur :

- A Urpis et vite clampin, j'ai à faire !

Sachant combien l'humeur naine était combattive, le transporteur fouetta l'animal pour qu'il se mette en route le plus vite possible. Peu de temps après, Divinio sauta du daly tandis qu'il arrivait à l'entrée du village neutre. D'un air tout guilleret, le nain fonça alors en direction d'Ertüen. Dans sa besace, de précieux parchemins qu'il avait écrits entre deux combats dans les alentours de la nouvelle cité naine. Son formulaire de participation au concours dûment rempli, il s'empressa de prendre place au centre de la grande salle et d'une voix grave et enjouée il commença à déclamer le poème qu'il avait écrit sur le thème libre :

- Ahem hummm !! LE PARCOURS DU GUERRIER

J'ai couru les chemins
J'ai foncé de partout
J'ai marché comme un fou
J'ai fait des pas sans fin


Chaque chemin m'a appris
Que partout le danger
Des fous veut disperser
Les pas abâtardis

J'ai pas lâché l'affaire
J'ai combattu mes doutes
J'ai pas perdu ma route
J'ai même bravé les guerres

L'affaire était intense
Mes doutes en sont la preuve
Ma route fut mon épreuve
Et les guerres ma défense

Tous ces gens cotoyés qui m'ont tant apporté
Lorsque je les croisais en ce monde isolé
Ont gravé sur mon âme des souvenirs par milliers
Qu'ils fussent mes ennemis ou bien de mon côté

Des regrets je n'ai pas et je verse une larme
Quand je me remémore les rutilantes armes
Que j'ai utilisées face aux arcs et aux charmes
Pour protéger mon camp lorsque sonnait l'alarme

Dès lors je continue malgré un âge certain
A faire battre mon coeur car tel est mon destin
Pour un peuple qui m'est cher et pour son souverain
Des abysses flamboyantes je suis un fier nain

Jamais on ne pourra m'enlever cette pierre
Qui rugit en mon coeur et vient du fond des Terres
Que l'on nomme Divines car l'ombre et la lumière
Sont les joyaux ultimes que les dieux façonnèrent
"On boira du lait le jour où les vaches mangeront du houblon"
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Kaevann
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Kaevann »

L'elfe noir entra dans le cercle après le nain, son fameux parchemin de la veille reprit le même manège et se logea en lévitation grand ouvert devant lui.
Kaevann sourit en redécouvrant le poème qui l'avait incroyablement inspiré, le parchemin irradia d'une lueur noire menaçante :

"Enfin, Ceci est un avertissement pour conclure mon passage en ce temple, il s'agit d'une histoire pour faire peur au enfant... " Dit l'elfe noir en dévoilant un sourire arrogant et supérieur, tel un père devant des enfants en quête d'une histoire à sensation.

"La Lumière Noire :


Si dans l'ombre tu aperçois la lumière noire,
Que telle une étoile noire sur du cristallin,
Tu penses être au cœur d'un fort mauvais destin,
Assures-toi que personne ne peut le savoir,


Car dès que tu l’évoqueras à voix haute
Tous suspecterons bien que tu es marqué
Car celui qui voit dans le noir rayonner
Une lueur noire aveuglante : l'appelle de l’hôte

Tous y verront le message de l'Ordre Noir,
Bien dangereux deviendront tes pas ensuite,
Rejoindre les divins renégats au plus vite,
Sera ta toute première mission pour l'espoir.


Si dans l'ombre tu aperçois la lumière noire,
Que telle une étoile noire sur du cristallin,
Tu penses être au cœur d'un fort mauvais destin
Assures-toi que personne ne peut le savoir,


Semer d'entraves et de conflits est notre route,
Démons arpentant bravement les champs de bataille,
Nuls adversaires ne sauront prendre en tenaille
Notre belle amitié qui ne peut être dissoute.

Brandiras-tu ce brûlant oriflamme noir,
Car nul ne pourra arrêter nos légions,
Car nul ne pourra arrêter le poison,
Viens élever le magnifique étendard,


Si dans l'ombre tu aperçois la lumière noire,
Que telle une étoile noire sur du cristallin,
Tu penses être au cœur d'un fort mauvais destin,
Assures-toi que personne ne peut le savoir.


Mais sache que si
Dans l'ombre tu remarques la lumière noire,
Au plus vite fuis
Car en fait il est déjà trop tard..."


L'elfe noir laissa retomber ses paroles qui faisait écho dans le monastère et d'un rire maléfique prit le chemin de la sortie.
Hautain et Exalté, c'était Kaevann Tullaris.

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Thanis
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Thanis »

Depuis la fin du poème du damné libidineux - qui, il fallait l'avouer, l'avait fait sourire - Thanis trépignait sur son siège, et les deux fois qu'elle eut l'occasion de prendre place au centre de la salle, d'autres poètes l'y avait déjà devancé.

Ce n'était pas qu'elle brûlait d'envie de déclamer sa prose le plus rapidement possible, mais plutôt qu'elle voyait avec appréhension s'agiter nerveusement les doigts crochus du damné dans sa direction. Elle tâchait de faire comme si elle n'avait rien remarqué, mais les coups d'oeil dégoulinant de vice qu'il posait sur elle étaient difficile à occulter.

Elle entendit à peine le poème du nain, et ne retint de celui de Kaevann qu'une énième propagande pour son ordre. Tout ce qu'elle remarqua vraiment fut la place qui se libérait après celui-ci, et elle s'y précipita avant qu'un autre ne la supplante encore.

Une fois au centre des attentions, et à l'abri des avances du damné, elle regretta presque sa précipitation. Mais il était trop tard pour faire demi-tour, et elle sortit de sa besace un parchemin qu'elle déroula devant elle, plus pour se rassurer que par réel besoin d'y voir les mots inscrits. Elle releva quelques secondes les yeux pour en balayer l'assistance. Il n'y avait pas trop de nains présents, et cela l'arrangeait. Avec un soupir mental, elle haussa tout aussi mentalement les épaules.

- Mesdames et messieurs, c'est une histoire que je vais vous conter. Celle de quatre hommes plein d'espoir, et d'un trésor caché.
Le facétieux hasard réunit un beau jour
Quatre personnes issues de Peuples différents,
Chacune partie chercher aventure alentour
Et si possible fortune le cas échéant.

Un Drow, à la peau sombre et aux oreilles pointues,
Un Nain, courtaud sur pattes et la barbe tressée,
Un Paladin, musclé, grand et de fer vêtu,
Enfin un Purifié aux crocs démesurés.

Ils en vinrent à courir après le même trésor,
Et immanquablement leurs routes se croisèrent.
Aussi décidèrent-ils pour devenir plus forts,
De voyager ensemble et d'agir de concert.

La justesse de leur choix bientôt leur apparut,
De multiples épreuves se dressant devant eux.
Des pièges où un homme seul n'aurait pas survécu,
Ensemble néanmoins ils furent plus chanceux.

Enfin ils atteignirent le but de leur quête.
L'antre d'un magicien se dressait cependant
Devant l'entrée cachée de la grotte secrète.
Une dernière épreuve avant l'or et l'argent.

Le mage soudainement apparut devant eux,
Et de sa voix grondante les interpella :
Tour à tour ils devraient pénétrer dans ce lieu
Pour espérer gagner ce qui se trouvait là.

Le Drow fut le premier à se précipiter
Et rencontrer le mage qui dedans attendait
Posté devant une porte apparemment fermée
Derrière laquelle sûrement le trésor reposait.

D'une voix irréelle la caverne fut emplie,
Et la dernière épreuve à l'Elfe fut dévoilée :
Un souhait, et rien qu'un seul, il lui serait permis.
Le mage l'exaucerait et le laisserait passer.

Le Drow n'hésita pas et avec véhémence
Se plaignit des dommages causés à la Nature :
"Pour tout ce qu'Elle subit je demande vengeance
Avant qu'aucune forêt ne puisse voir le futur".

Le mage acquiesça donc et avec un sourire
Regarda l'hargneux Drow qui se tenait devant :
"Puisque le manque d'arbres semble te faire souffrir
Tu contribueras donc à Son reboisement."

Une seule phrase fut dite par le Puissant Gardien
Et de suite en grand chêne l'Elfe Noir fut changé.
Transporté par magie au sein d'un grand jardin
L'imposant végétal s'y retrouva planté.

Puis vint le Paladin, drapé dans sa prestance,
Qui après réflexion répondit humblement :
"Je me dois d'être juste en toutes circonstances.
Que mes pensées jamais ne troublent mon jugement"

Quelques mots prononcés en un simple murmure,
Et en splendide épée le mage l'a transformé.
"A partir de maintenant tu ne s'ras que droiture,
Ta justice résidant en celle de ton guerrier."

Alors le Purifié avança lentement
Et sa réponse au mage donna sans hésiter :
"Qu'enfin on me délivre de ce sentiment,
De cette Soif qui m'étreint, prête à me dominer."

Immédiatement dans l'air quelques mots résonnèrent,
Et dans l'instant suivant le Vampire fut figé :
"Ton vœu est exaucé maint'nant que tu es pierre,
Jamais une émotion n'viendra te tourmenter."

Dernier des compagnons à s'avancer de même,
Le Nain dut à son tour répondre à la question.
Mais sous son crâne naquit un bouillonnant dilemme :
Or ? Bière ? Naines ? S'impose une réflexion.

Et le mage attendit, montrant une grande patience
Qui très vite s'effrita au bout du premier jour.
Quand cinq furent écoulés il dut se faire violence,
Mais au onzième craqua et partit faire un tour.

Le Gardien disparu, la porte se descella,
Et alors dans la grotte le Nain put pénétrer,
Découvrant le trésor qui s'amoncelait là
Et dont il s'empara jusqu'au dernier collier.

Comme toute bonne histoire celle-ci a sa morale,
Qui dans notre récit peut paraître subtile :
Le Nain souffre peut-être de lenteur cérébrale
Mais il faut en conv'nir, cela peut être utile.
Espérant que la longueur de son poème ne la desservirait pas, elle fit un salut de la tête et gagna une place libre, à quelques sièges du damné lubrique.
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Shyveno
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Shyveno »

Enfin, Shyveno s'avança. Il avait déjà commencé le jour d'avant, et maintenant, il lui restait à présenter une ode à la liberté.
Larmes, Las, Lame, Liberté


Une larme de feu, fend, surprend et foudroie.
Une autre larme choit, portail entre les mondes.
Une autre larme part, de la cruauté l’onde.
Une larme glacé, tombe, se brise, pourquoi ?

Quels sont ces hommes nus, sans détermination.
Las, fatigués, vides, exténués, sans forces.
Qui reviendra vers eux, et face aux fils atroces,
Se tiendra en un roc, mènera leur nation ?

Une lame aiguisé, préparé au chaos,
Une lame terrifié, prête, au créneau haut.
Attendant la guerre, cousins impitoyables.

Préparez-vous, vous tous, vaillants enfants des bois.
Soyez un, soyez une, notre armée avec foi.
Fils de la liberté, femmes indomptables.
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Lolth
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Lolth »

Lolth s’avançât pour dire son poème:
Pleurs, ... Douleur
Souffle haché qui respire la Souffrance
Mais ...[silence] ...Vie

Car pour sentir que, ce que l'on aime meurt
Il faut que, au fond de soi balance
Ce rythme fidèle puissant et doux, qui jaillit
Du centre où, l'on aime à le croire les émotions naissent et dansent
Amour, Joie, Colère et Peur

Affin que jamais l'on n'oublie
Quoi que l'on fasse quoi de l'on pense
Que c'est au cœur que se trouve de Bonheur
En voyant les réaction surprises de l’assemblée, pendant qu'il se rasseyait, il se rendit soudain compte qu'il ne s'était pas inscrit au concours libre.
:flamina: "Connaissez vous et vous connaitrez votre Ennemi" :flamina:
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Cathari
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Re: Concours de Poésie Libre

Message par Cathari »

Cathari pris une inspiration et commença son récit
Les ailes de la liberté

Dans un grand champ de blé
Se tenait un être de toute beauté
Sa prestance était si grandes qu'on ne pouvait voir ses liens
Trois cordes qui maintiennent ses mains
Autour d'un épouvantail attaché
Il cherchait un moyen de s'échapper

Le soleil éblouissait son jolie visage
Ce qui ne pouvais indiquer un mauvais présage
Cherchant un moyen de se libérer
Il se trémoussa dans tous les sens pour se détacher.

Après de nombreuses heures de lutte
Les liens détruits ne pouvaient entrainer sa chute
Quelques minutes pour que ses forces reviennent
Il se concentra et se transforma de manière sereine
Des ailes apparurent dans son dos
Déployée de bas en haut

Il regarda le ciel
Commença a battre des ailes
Tel Icare , il s'envola vers son destin
Cet envol sonna la fin
La captivité était terminé.
C'était le début de sa liberté.
La pire des perversions n'est rien par rapport aux sévices que peut infliger une Chamane.
La corruption de mon âme sera à la hauteur de la souffrance ressentie...
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