Nimedis : “Ce soir, nous serons tous réunis pour fêter mes 18 ans. Je me réjouis de revoir mes frères. Cela fait si longtemps qu’ils ont quittés la maison.”
Nimedis préparait la fête pour ses 18 ans. Toute la famille était conviée. Ca promettait d’être l’évènement de l’année dans le village. Tout le monde avait été mis à contribution du boulanger au boucher en passant par le tavernier. Les invités ne devraient manquer de rien.
Exceptionnellement, Nimedis avait le droit de ne pas aller travailler aujourd’hui. Elle consacrait donc sa journée aux dernières vérifications. Tout semblait parfait jusqu’à ce qu’elle déplace une des décorations de la salle des fêtes du village.
Elle sentit un picotement parcourir ses doigts et se répandre dans son corps lorsqu’elle agrippa le vieux bouclier pendu au mur. Surprise, elle lâcha le bouclier qui atterrit sur le sol faisant un bruit capable de réveiller les derniers endormis du village. Elle regarda autour d’elle mais ne vit personne. A son grand étonnement, le bouclier n’avait pas une griffe. Avec hésitation, elle le ramassa et ressentit le même picotement. Elle le rattacha vite au mur et s’en éloigna.
Nimedis ne vit pas la journée passée; il faisait déjà noir quand son père et sa mère arrivèrent à la salle.
Nimedis : “Avez-vous eu des nouvelles de Khinlan et Cornelius ? Ils seront présents ce soir?”
Sa mère acquiesça avec un sourire : “ Ne tracasse pas, ils viendront. Ils ne voudraient pas rater ton anniversaire.”
Rassurée, Nimedis accueilli les premiers invités.
Cornelius arrive peu après les premiers invités et s’excuse d’emblée : “Bon anniversaire soeurette! Désolé d’arriver aussi tard. J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c’est que Mafalda et moi avons été récompensés pour notre travail à l’université. On nous a confié la gestion de la bibliothèque et des recherches. La mauvaise c’est que Malfada n’a pas pu revenir avec moi car un travail important doit être terminé pour la semaine prochaine. Elle s’excuse donc et te souhaite, Nimedis, un très joyeux anniversaire.”
Nimedis : “Merci beaucoup. Je savais que votre travail serait reconnu à un moment ou l’autre. J’irai probablement vous rendre une visite le mois prochain.”
Un peu plus tard dans la soirée, Khinlan frappe fort à la porte et n’attend pas qu’on lui ouvre et pousse violemment la porte et crie: “BAAASSSTTTOOONNN”. Il se frappe le front en voyant le regard incrédule des gens dans la pièce et dit en se précipitant sur Nimedis pour la soulever dans ses bras : “Ah non ! BON ANNIVERSAIRE Nimedis !!! Ah tu as bien grandit depuis l’année passée et tu es toujours aussi jolie !!”
Il dépose sa soeur, se dirige vers la nourriture et prend une bonne portion d’un des trucs sur les plateaux. Khinlan voit Cornelius.
En lui faisant une franche accolade, il lui dit : “Ah le rat de bibliothèque est la !! Et ta pinbèche, elle n’est pas la ?” Il scrute la salle à la recherche de Malfada.
La soirée se déroule parfaitement et Nimedis est comblée quand soudain un cri retentit. Le temps de se retourner vers l’endroit d’où provient ce cri, un voile noir tombe sur ses yeux.
Lorsqu’elle se réveille quelques heures plus tard, tous ses invités sont allongés sur le sol, sans vie.
Nimedis : “Ils sont tous morts ? Pourquoi suis-je encore en vie ? Je me sens … bizarre”
Elle voit deux corps remuer au loin.
Nimedis : “Khinlan ? Cornelius ?”
Khinlan se réveille et voit les corps au sol :” Ah bordel !! J’ai mal la tête la … j’ai trop bu ou quoi ??? Oh merde, c’est moi qui ait fait ça ?” Il regarde ses mains mais celles-ci ne sont pas tachées de sang. Il soupire de soulagement et voit sa soeur: “Tu vas bien Nimedis ? Qu’est ce que j’ai soif !!!
Cornelius se revéille, observe et se tâte : “ Que s’est-il passé ici? Je… je suis froid!” Il s’approche de Nimedis et touche sa peau : “Tu es toute froide toi aussi. Si ce qu’il nous est arrivé est bien ce que je pense, nous ferions mieux de ne pas trainer ici. Venez! Je vais vous expliquer…”