Le maitre des monstres (Ouvert)
Publié : 21 septembre 2014, 09:02
La chanson ne venait pas facilement aux lèvres d'un barde couvert de poussière. Urpis arrivait à grands pas, des pas obligés depuis que le propriétaire du commerce de Daliceros avait la géniale idée de se faire déguster par une créature marine géante avec toutes ses bestioles. Au moins, les corbeaux volaient encore en tous sens, n'ayant pas le même instinct suicidaire que de tenter de fuir l'ile. Certes, la tension se sentait dans toutes les créatures de l'ile; une pression sombre et sordide, un sentiment de fatalité qui grippait les membres de toutes nations lentement.
Le corbeau venu d'Illyria ne fit rien pour apaiser l'esprit de Borric. Son ancienne élève s'addressait à lui ainsi qu'à Salazar, demandant leur présence immédiate à la taverne d'Urpis. Borric se croisait les doigts qu'il n'aurait aucun simili-gendre à occir car cela ne plairait pas à sa pupille (Illyria, pas l'orifice du centre de l'oeil).
La route vint donc à son terme lorsqu'il poussa la porte de la taverne, peu bruyante par les temps courants. Ceux qui y passaient le temps y étaient pour oublier la présence sombre en se noyant dans l'alcool. Assis à une table du fond, le dos contre le mur, Salazar lui jeta un regard. Un verre avec une mousse débordante était posée devant lui, signe de la vie qui partait en vrille: L'assassin n'avait bu qu'à la prise de villes ou grandes occasions. Pour qu'il abaisse ses facultés dans cet endroit potentiellement hostile n'était pas dans ses habitudes.
"C'est pour toi," lui dit l'homme sombre, rassurant étrangement Borric. La possible fin du monde n'affectait donc pas Salazar, qui n'avait été ébranlé que par une purifiée aux cheveux flamboyants. "Pourquoi ton ancienne étudiante m'a-t-elle convoquée?" demanda-t-il au barde.
Borric hocha des épaules. La lettre n'avait cité qu'une situation d'urgence sans plus.
"Elle doit nous rejoindre ici au plus vite. Apparament il en va de sa vie. Si elle se marie, je la noie dans cette bière." Il mis la choppe à ses lèvres. "Du moins, ce qu'il en reste."
Puis il but à longs goulots. Après quelques instants, lui aussi se sentit légèrement libéré du poids écrasant sur son âme.
Le corbeau venu d'Illyria ne fit rien pour apaiser l'esprit de Borric. Son ancienne élève s'addressait à lui ainsi qu'à Salazar, demandant leur présence immédiate à la taverne d'Urpis. Borric se croisait les doigts qu'il n'aurait aucun simili-gendre à occir car cela ne plairait pas à sa pupille (Illyria, pas l'orifice du centre de l'oeil).
La route vint donc à son terme lorsqu'il poussa la porte de la taverne, peu bruyante par les temps courants. Ceux qui y passaient le temps y étaient pour oublier la présence sombre en se noyant dans l'alcool. Assis à une table du fond, le dos contre le mur, Salazar lui jeta un regard. Un verre avec une mousse débordante était posée devant lui, signe de la vie qui partait en vrille: L'assassin n'avait bu qu'à la prise de villes ou grandes occasions. Pour qu'il abaisse ses facultés dans cet endroit potentiellement hostile n'était pas dans ses habitudes.
"C'est pour toi," lui dit l'homme sombre, rassurant étrangement Borric. La possible fin du monde n'affectait donc pas Salazar, qui n'avait été ébranlé que par une purifiée aux cheveux flamboyants. "Pourquoi ton ancienne étudiante m'a-t-elle convoquée?" demanda-t-il au barde.
Borric hocha des épaules. La lettre n'avait cité qu'une situation d'urgence sans plus.
"Elle doit nous rejoindre ici au plus vite. Apparament il en va de sa vie. Si elle se marie, je la noie dans cette bière." Il mis la choppe à ses lèvres. "Du moins, ce qu'il en reste."
Puis il but à longs goulots. Après quelques instants, lui aussi se sentit légèrement libéré du poids écrasant sur son âme.