La maladie de Lopo des Equus
Publié : 08 décembre 2014, 20:16
Lopo des Equus est mort le 1er Décanoct de l'an Dix.
Des années à fumer l'opium pour contrer la soif du sang.
Lopo des Equus buvait le rhum comme un nourrisson boit du lait.
La moitié de son existence avait été une longue errance - vous l'auriez vu tituber après les grandes réunions et les grands conseils.
Mais l'autre part de sa vie avait été lumière, recherche d'unité et d'idéal.
Il avait été le premier à croire en l'assainissement des Marais et en la sécurité Vampire. Le premier aussi, à voir en Hécate une source d'inspiration de tolérance. Cherchez la paix en Vampirie avait été son leitmotiv.
Et à peu d'échecs près, il y était parvenu.
Arrêtant définitivement l'opium et les sortilèges d'illusions qui lui broyaient le cerveau, le destin le rattrapa.
Les médecins lui révélèrent un ordener.
Cette maladie irréversible de dégénération attaque les cellules sans qu'on puisse y remédier.
"On croit les vampires immortels" écrit-il sur la dernière page de son journal, "mais ils ne le sont plus quand une maladie comme l'ordener les touche. Cette maladie est indestructible, rien ne peut lutter contre elle."
En une semaine il perdit la moitié de son poids. Il tentait de déguiser sa faiblesse par d'épais manteau - mais la maigreur de son visage le trahissait.
Six crise d'une douleur nerveuse incomparable le torturèrent. La septième, il ne sentit rien et il mourut.
Ses cousins le trouvèrent à son appartement d'Urpis.
Son enterrement fut un huis-clos.
Au pied du manoir des Equus, seuls ses cousins, sa tante et son oncle y assistèrent.
Une note fut envoyée à ses amis journalistes d'Urpis et la Nécropole Sacrée de Valoundra.
Des années à fumer l'opium pour contrer la soif du sang.
Lopo des Equus buvait le rhum comme un nourrisson boit du lait.
La moitié de son existence avait été une longue errance - vous l'auriez vu tituber après les grandes réunions et les grands conseils.
Mais l'autre part de sa vie avait été lumière, recherche d'unité et d'idéal.
Il avait été le premier à croire en l'assainissement des Marais et en la sécurité Vampire. Le premier aussi, à voir en Hécate une source d'inspiration de tolérance. Cherchez la paix en Vampirie avait été son leitmotiv.
Et à peu d'échecs près, il y était parvenu.
Arrêtant définitivement l'opium et les sortilèges d'illusions qui lui broyaient le cerveau, le destin le rattrapa.
Les médecins lui révélèrent un ordener.
Cette maladie irréversible de dégénération attaque les cellules sans qu'on puisse y remédier.
"On croit les vampires immortels" écrit-il sur la dernière page de son journal, "mais ils ne le sont plus quand une maladie comme l'ordener les touche. Cette maladie est indestructible, rien ne peut lutter contre elle."
En une semaine il perdit la moitié de son poids. Il tentait de déguiser sa faiblesse par d'épais manteau - mais la maigreur de son visage le trahissait.
Six crise d'une douleur nerveuse incomparable le torturèrent. La septième, il ne sentit rien et il mourut.
Ses cousins le trouvèrent à son appartement d'Urpis.
Son enterrement fut un huis-clos.
Au pied du manoir des Equus, seuls ses cousins, sa tante et son oncle y assistèrent.
Une note fut envoyée à ses amis journalistes d'Urpis et la Nécropole Sacrée de Valoundra.