Rencontre pour l'avenir

[Ainab]

‘’Plus de ca…’’ Lui avait-elle dit, cela tombait bien car pousser les simagrées à ce point l’aurait rapidement agacé. Il se releva gracieusement et tira la chaise opposée à celle où était assise Fael. Il parcouru du regard la jeune drow et en fit une rapide analyse, elle ne semblait pas faible et du genre à se plaindre a la moindre tache faite sur sa robe, qui semblait en avoir déjà pas mal.

Elle se croyait espionnée, par lui qui plus ai, la bonne blague… Lui qui n’avait jamais réussi à voler une miche de pain au manoir de sa famille sans se faire repérer dès la sortie de ses quartiers. Cette paranoïa ambiante devait être dissipée.


- Malgré tout le respect que je dois a une matrone, tout aussi bas que son rang puisse l’être, je reste un drow qui a su garder un minimum d’amour propre… Et un brin de jugeote par la même. On m’a envoyé ici pour vous protéger, il n’est pas question de rapport ou quoi que ce soit du genre. Je ne garantirais pas pour autant le fait que ma famille ne me fasse pas pister. Les aléas des erreurs de jeunesse qui colle à la peau.


Il fit signe a la serveuse de lui apporter un rafraichissement, la route n’avait pas été si longue mais il aurait dommage de ne pas faire vivre le commerce local.


- A entendre vos paroles très chère, il semblerait que votre esprit d’analyse ne soit pas aussi émoussé que les informations que votre famille nous a fourni semblait le laisser croire. L’ambition est une chose, mais la retenue de ses actions tant que les moyens à notre disposition sont insuffisants en est une autre. Vous avez besoin de moi, et je pense qu’à terme j’aurais certainement besoin de vous.

Désormais, deux choix s’offre à nous, je respecte l’étiquette, si vous voulez jouer à la matrone et son toutou d’esclave libre à vous, je m’y plierais. D’un autre côté, je vous propose une entente mutuelle, basée sur un pied d’égalité qui facilitera le travail en équipe. Bousculons un peu les traditions, même si pour certaines matrones, ceci relève du blasphème.


Il ne put réprimer le rire sarcastique qui s’échappa de sa gorge. Et lorsque son hydromel lui fut apporté, il en bu une longue gorgée.

[Erynfael]

Fael ne répond pas de suite au drow même si ce qu'il lui disait, dans son ensemble, n'est pas pour lui déplaire. Elle doit cependant réfléchir rapidement aux informations qu'il venait de lui donner. Cela dit, les regards insistants de l'assemblée sont de plus en plus lourd. Les deux drows ne gênent pourtant personne, à discuter ainsi dans leur coin.

Un groupe de fêtards s'offre des bières créant une ambiance propice à la détente ce qui n'était certes pas le cas des deux elfes noirs. Fael est sur ses gardes face à son nouveau compagnon de fortune, ou d'infortune. Elle appesantit un regard sur les autres tables, les sourcils froncés.

Après un long moment à mûrir ce qu'elle allait dire, preuve somme toute d'un certain manque de répartie, elle s'adresse à Ainab.

- N'importe quelle autre matrone t'aurait déjà tué pour l'insolence dont tu fais preuve. Je me demande si finalement tu ne dis pas la vérité. Ta famille a dû t'envoyer par maux et par vent pour se débarasser de toi. Ils en profitent au passage pour garder un oeil sur moi grpae à toi, ou bien c'est ce qu'ils espèrent.

Il faut le dire, Ainab la mettait un peu dans l'embarras. Fael est jeune, sans grande expérience de la vie publique et politique. Sa maison n'est pas importante dans la vie de Cheel ainsi les seuls intrigues qu'elle a dû déjouer, c'étaot celles qu'elle s'inventait. Personne ne lui portait d'intérêt, jusqu'à ce qu'elle sorte des rangs.

- Donc récapitulons, ma famille, qui me prend pour une drow sans cervelle demande à ta famille d'envoyer quelqu'un pour me protéger, pensant que leur petit fille unique mourrait dans d'atroces souffrances. Les Vadramea n'y ont pas grand intérêt. Soyons claire, ta matrone sait que je suis ambiteuse, ma mère n'est qu'une chienne et mon père est encore pire alors ils sont tout bavés chez toi. Bref, ils t'envoient, profitant de cela pour se débarasser d'un toutou plein de puces à leur yeux.

Elle jette un regard pétillant d'amusement sur Ainab mais il devient vite aussi noir d'ambition que d'habitude.

- L'égalité, l'entente et par-dessus tout la confiance, ça se gagne. Prouve-moi que tu me sera loyal, à moi, et je m'en taperais des traditions. Mon but n'est pas de me retrouver à traîner un clébard en laisse. Comme j'ai dit, j'aime pas les imbéciles. Déjà, tu viens de montrer que t'avais un peu plus d'un sou de jugeotte même si tu te mets en danger inutilement en parlant ainsi à une matrone.

Toutes les informations que venait de donner Fael à Ainab étaient on ne peut plus basique, et si sa famille l'envoyait pour la surveiller et lui servir de garde-fou, il devait déjà savoir tout ça. Sinon, vu son insolence naturelle, les Vadramea souhaitait s'en débarasser et espérait peut-être que la jeune drow le tue sans somation, leur donnant une bonne raison de l'occir ensuite.

Elle jette un autre coup d'oeil à la salle alentour, se préparant à toute éventualité malgré elle.

[Wayard]

Wayard venait de réussir à plusieurs reprises sa réussite, il commença à trouver le temps long, même si pendant tout le temps qu’il était assis, il méditait à son avenir et à ses choix futurs. La chose n’était pas facile, mais pour son bien, il devait le faire.

La taverne était toujours emplit de personnes inconnus ou presque du mage, il prit la décision de partir faire un tour dans la ville. Il sortit de la taverne, sans avoir jeté un dernier regard remplit de haine et de dégout vers le couple. Les bribes de paroles qu’il avait entendu ne lui plaisaient guère, mais il n’avait pas le temps de s’occuper de la bassesse de cette terre.

Il flânait du côté des échoppes pour voir si rien d’intéressant pouvait l’intéresser, mais la faiblesse de l’offre le décevait. Tout à coup, il sentit une aura magique impressionnante, peu de magicien avait le potentiel de dégager une telle énergie. Wayard en connaissait bien un, mais en théorie, ce magicien ne pouvait être là, à moins que …

Wayard sortit de la ville et pris le Dalicéros en quête de cet aura, pour écarter le doute qui germait en lui.

[Laethan]

[center]Et c'est reparti ![/center]

J'étais légèrement saoul, dans une taverne d'Urpis... Et j'avais toujours pas appris grand chose...

J'écoutais toujours les deux drows discuter.. ils avaient l'air de s'entendre comme chien et chat.
Enfin, du coup comme mâle et femelle puisque ça semblait culturel.
Soudain, par la fenêtre derrière eux je vis passer la silhouette d'un homme en armure, de haute stature.
Sur le coup je ne réagis pas, mais peu après, je me mis à courir comme un fou vers la porte.
*C'est dommage, faudra que j'en apprenne plus sur les drows pour la prochaine fois.*
Je commençais à courir dans la direction que j'avais vu prendre l'homme, mais avec mon temps de réaction, il était déjà loin, et lorsque j'arrivais sur une petite butte à la sortie d'Urpis je vis qu'il l’enfonçais dans les épaisses forêts des marais du sud.
Je me décidais à l'y pourchasser jusqu'à l’attraper, pour le questionner, même si ce n'était pas le bon.

[mathm]

Mathm arriva à Urpis pour mener un projet qui le tenait à cœur depuis plusieurs mois maintenant. Le manque de temps et surtout la fainéantise aigüe du nain avait retardé le commencement de l’affaire. Le nain s’approcha du panneau d’affichage de la ville et accrocha son annonce. Le nain après cet effort démesuré décida d’aller se rafraichir à la taverne. Il y entra tranquillement et s’installa à une table vide et commanda une bière.

Tavernière rapporte moi une bière de Thanitoria, et surtout je la veux bien fraîche.

Le nain eut sa bière au bout d’une ou deux minutes, la tavernière avait un regard sombre et menaçant. Le nain buvait sa bière, et scrutait en même tant les autres clients de l’auberge. Il n’y avait que deux personnes dans la taverne, un couple sur une même table. Le nain à tout de suite vu qu’il n’y avait rien à voler sur ces petites gens. Il se leva tout de même, tout en prenant une affichette et se dirigea vers la table où le couple était en pleine discussion. Il se positionna devant l’homme et lui adressa la parole.

Tu peux bouger de ta place pour quelques instants.

Mathm patienta quelques secondes, et vu que l’homme ne bougea pas d’un pouce, il le prit par le col et le leva de force. Il changea la chaise de place et installa l’affiche sur le panneau d’affichage qui était derrière l’individu. On pouvait voir sur l’affiche en question :

La guilde de voleurs recrute clients et malfrats pour différentes missions plus ou moins dangereuses.

Pour tout renseignement, veuillez-vous adresser à Mathm.

Le nain retourna à sa place sans s’occuper plus que cela de l’homme qui l’avait déranger. Des voleurs devaient venir lui rendre visite pour parler de cette guilde qui démarrait son activité aujourd’hui. L’archer n’avait qu’à se montrer patient et à attendre ses différents rendez-vous.

[Ainab]

« Tu te mets en danger inutilement en parlant ainsi à une matrone. » Ainab était resté bloqué sur ces paroles. L’étiquette était une chose, se faire menacer par une matrone loin de son nid douillet en dehors de Cheel ne lui plaisait pas plus que cela. Mais soit, il l’accepterait pour cette fois.


- Une matrone n’a de pouvoir qu’a Cheel, seule en dehors de son manoir les règles ne sont plus les mêmes. Attention à ne pas pécher d’orgueil madame. D’autres auraient eu tôt fait de passer une lame en travers de votre gorge pour ne serait-ce qu’un de vos regards noir porté sur eux.

Je n’ai aucune intention d’attenter à votre intégrité physique tant que mes objectifs collent aux vôtres. Vous demandez de la confiance, certes, je peux le comprendre. Mais sachez que c’est une chose qui ne peut fonctionner que si la réciprocité est là. Mais je pense que vous le saviez déjà de par votre statut de… Enfin vous voyez de quoi je veux parler. De matrone en devenir.

Ces petits jeux de verbes n’étaient pas pour déplaire au jeune elfe noir. Il aimait palabrer pendant des heures, cherchant à déstabiliser son interlocuteur afin de cerner de quoi il pouvait bien être fait. Avec ce qu’il avait pu récupérer comme informations, cette jeune drow n’était pas particulièrement à l’aise dans cet exercice, ce qui l’étonnait un peu venant d’une drow. Il allait falloir qu’elle s’endurcisse et qu’elle abandonne les simagrées propres à sa caste si elle voulait assouvir ses ambitions.

Comme il se plaisait souvent à le dire, ignorance et arrogance ne riment pas seulement, ils vont souvent de pair. Et Cheel était un vivier de spécimen pouvant appuyer cette maxime.
Leur petite discussion dura encore un peu lorsqu’un nain s’approcha d’Ainab et l’apostropha. L’ignorant superbement, le jeune elfe fut décollé du sol et mis sur le côté pour laisser le passage libre à l’homme de courte stature.


- Et bien… On a l’habitude de faire les choses vite par chez vous ? *le jeune elfe ricana* Non pas que cette impulsivité ne me déplaise en certain cas, mais je ne pensais pas le peuple nain si prompte à l’étreinte entre hommes. Est-ce courant par chez vous ? Ou bien est-ce que ce bref épisode est-il isolé ?


Ainab avait moyennement apprécié le fait de se faire secouer comme cela. Il était peut-être encore jeune et sa carrière d’aventurier débutait à peine, mais sa fierté était intacte et il n’aimait pas vraiment que l’on vienne en gratter la surface. Mais la fierté entrave le progrès, il se résigna donc à changer son fusil d’épaule pour ne pas briser ses chances de poursuivre son périple entier. Un estropié ne va rarement plus loin que le coin de la place où il mendiât.


- Mais bon, a quoi est-ce que cela pourrait bien servir de ternir une si belle journée ? J’ai atteint mon objectif, et je vois que vous recrutez pour une certaine guilde des voleurs d’une façon si peu déguisée ? Pourquoi ne pas annoncer un quelconque sacrifice de masse pour un culte démoniaque par crieur publique pendant que vous y êtes ?


Il n’avait pas pu s’en empêcher, chassez le naturel et il revient au galop. Ce gout de la palabre le perdrait un jour, cette manie de toujours vouloir avoir le dernier mot lui avait déjà causé du tort par le passé. Mais bon, il ne faut pas pleurer sur le lait versé et assumer ses actes alors pour enfoncer le clou, il croisa les bras et ricana en regardant le nain qui semblait peiner, selon lui, à atteindre le milieu du tableau d’affichage.

[Erynfael]

Fael a essuyé la rebufade sans piper mot mais elle commence à perdre le peu de patience qu'elle possède. La situation ne lui plaisait pas forcément il fallait qu'elle se retrouve avec un mâle qui outrepassait son rang.

Et le comble était qu'il venait de contredire son splendide discours avec un acte d'une idiotie suprême : provoquer un nain. Lui, le mâle drow sans expérience. Soit, elle allait remettre à sa place, gentiment pour commencer.

Alors qu'il était occupé à faire le beau devant le montagnard qui semblait bien plus redoutable que les pauvres capacités de défense de deux drows, une pieu de glace fuse vers Ainab. Ce dernier lui effleure la joue et l'oreille, laissant une égratinure et un filet de sang.

- Silence ! Tu n'es rien, que ce soit à Cheel ou ici. Tu essaies de donner des leçons mais tu es aussi stupide que je le craignais. Pas foutu de rester à ta place.

La drow fulmine, et ça se voit. Elle s'efforce malgré tout de garder son sang froid afin d'éviter de lacérer son congénère.

- C'est un avertissement. Ne me reparle plus jamais sur ce ton. Recommence et j'invoquerais un sort qui te fera souffrir mille morts. Il te faudra alors me supplier.

Une lueur de défi brille dans les yeux de Fael. Il ne lui est pas agréable de tuer ou blesser un autre être vivant. Elle le fait par nécessité, pour sa propre survie. Il ferait comprendre à ce drow qu'elle n'était pas aussi faible que sa famille voulait le laisser croire.

Elle le jauge et s'aperçoit, non sans surprise, qu'Ainab n'a même pas d'arme.

- Tu es parti de Cheel sans même te procurer une arme...

Elle dit cela sur le ton d'un constat dépité tout en se massant la tempe droite. Elle en avait complètement oublié le nain qu'Ainab venait tout juste de provoquer. Alors que son regard se dirige vers le comptoir, ses yeux croisent chemin.

- Serveuse, dit-elle assez haut, un jus de carise pour mon imbécile de compagnon et autant de bière que le nain voudra boire !

Elle se rasseoit, dépitée par sa situation. La première chose qu'elle allait faire était de retourner à Cheel foutre une rouste général aux deux familles fautives. Ainab lui prouvera par là-même sa détermination. Enfin, avant il fallait lui trouver une arme. Elle sirote son lait en l'observant.

[mathm]

Mathm écouta attentivement l’homme lui parler, il n’aimait pas du tout le ton et les manières de ce malotru. Le nain se prépara à donner une bonne leçon à cet énergumène. Il sortit son poignard et commença à se lever.

Je vais le massacrer ce petit microbe et la femme qui l’accompagne finira de la même manière.

Le nain arrêta ses mouvements, il était à peine lever quand il entendit la femme dire à l’autre débile enfantin qu’il n’avait pas d’arme.

Je suis tombé sur un idiot, je vais régler ce souci en un instant.

La femme s’adressa à la tavernière et Mathm entendit annoncer qu’elle offrait la quantité de bière qu’il désirait. Le Montagnard rangea son poignard, se rassit et commanda la boisson.

Tavernière ramène moi tout de suite un tonneau de bière, et trois verres j’attends du monde. Madame je vous remercie de cette générosité, mais dîtes à votre toutou que la prochaine fois ce n’est pas un peu de bière qui m’arrêtera pour l’écorcher vif. Par contre je me souviendrais de votre geste.

Le nain espéra que les personnes qui devaient venir n’allaient pas trop tarder. La patience n’était pas le fort des nains.

[Ainab]

La douleur cuisante qui le lançait dans la joue ne lui apporta pas forcément le calme que sa compatriote espérait lui insuffler. Il avait appris avec le temps à canaliser sa colère aussi il ne la laissa pas exploser en plein milieu de la taverne. Prenant son ton le plus froid, il posa son regard sur la mage.

- Maintenant que nos statut son défini, a quoi bon trainer dans ce repaire de soiffard maitresse.

Ce dernier mot était empli de sous-entendus absolument pas dissimulés. Elle avait choisi la direction qu’allait prendre leur relation. Soit, il s’en accommoderait pendant un temps mais elle allait rapidement apprendre qu’un chien, même tenu en laisse, peu mordre si l’envie lui en prend.

- Nous devons passer dans une armurerie si vous voulez que votre jouet soit capable de vous défendre maitresse. Je m’en voudrais si quelque chose venait à abimer votre corps alors que mon rôle est de vous protéger des dégâts extérieurs vous voyez ?

Il se leva sans porter plus attention que cela a la matrone et pris la direction de la sortie.

- Au fait, j’imagine que vous voulez que je garde cela comme marque de votre autorité n’est-ce pas ? – Ainab pointa sa joue balafrée - Je pense que oui, c’est dans vos mœurs à vous de graver vos trophées pour prouver leur appartenance.

Il ouvrit rageusement la porte de la taverne et pris la direction de l’armurerie la plus proche.

[Erynfael]

Fael observe Ainab essayer de garder son calme. Il est tellement ridicule à lui donner de la "maîtresse" et à lui parler d'un ton froid qu'elle en est franchement amusée. Quand il lui parle de garder la marque, elle en éclate littéralement de rire. Elle ne prend même pas la peine de lui expliquer que le jus de carise qu'elle lui a fait boire l'a totalement soigné. D'autant que l'éraflure était on ne peut plus superficielle.

Elle le regarde passer la porte et la claquer. Elle avait envie de rire à s'en tenir les côtes. Elle s'approche du comptoir et règle plus que nécessaire afin que le nain voleur se saoule comme il le souhaite. Elle passe ensuite la porte de la taverne et suit son compagnon comique vers l'armurerie. Elle sourit, contente de son petit effet. Et même s'il n'a rien compris à ce qu'elle lui a dit, elle ne s'en inquiétait pas.

Elle pénètre dans le marché à sa suite et s'arrête chez le marchand de parchemin. Elle fait l'acquisition de l'un deux puis se dirige vers l'armurier, bien décidé, vu le prix des armes, à aider Ainab à s'en trouver une qui lui convient. Durant leur conversation, elle avait décidé qu'il lui serait utile. Maintenant il fallait qu'elle montre qu'elle pouvait se montrer généreuse et pas seulement punitive bien qu'il fût insolent.

Elle comprenait pourquoi sa famille l'avait envoyé par monts et par vaux pour une drow aussi insignifiante qu'elle. Il fallait lui faire comprendre que c'était sa chance mais qu'il devait pour cela apprendre à rester à sa place, du moins pour le moment. Un peu trop impétueux, il a cependant un potentiel qui pourrait servir. Après tout, Fael ne souhaitait pas simplement devenir une matrone reconnue, elle visait la place de déesse. Son regard brille d'ambition en observant son nouveau compagnon.

- Bien. Qu'est-ce que tu cherches exactement ?